Mehdi Carcela a retrouvé le plaisir, et ça se voit

Après un retour tonitruant il y a un an et demi qui avait permis au Standard de se qualifier pour les Play-Offs 1 sur le fil et d'y terminer à la seconde place, Mehdi Carcela a livré une dernière saison insuffisante par rapport aux attentes. Au fil de la saison, le n°10 ne semblait plus éprouver de plaisir sur le terrain. Problématique pour un joueur qui fonctionne beaucoup à l'émotionnel. 

Si son implication dans le jeu de son équipe a été un peu trop décriée, un départ à l'étranger était tout de même pressenti cet été. Le mercato est loin d'être fini, mais à l'heure actuelle, Mehdi Carcela est pleinement concentré sur sa tâche au Standard. Et heureux. 

Durant cette préparation, le Liégeois a bien affiché son sourire, notamment lors de ses discussions avec Michel Preud'homme. Rien de nouveau, mais comme il l'a confirmé sur le terrain lors des deux premières journées, Mehdi Carcela a retrouvé le plaisir sur le terrain. Après son entrée décisive au Cercle, où il a signé deux assists en fin de match, il a été dans de nombreux bons coups face à Zulte Waregem samedi. 

C'est comme si le football était redevenu facile pour Carcela, qui éprouvait plus de difficultés à passer ses adversaires la saison dernière. Il n'a pas encore trouvé le chemin des filets, mais il a signé un troisième assist pour Renaud Emond. Il aurait pu glisser facilement la balle au sol à son attaquant, mais il a préféré servir un petit ballon piqué. Pour le style, pour le plaisir. 

Même moi, je défends

Sans surprise, Michel Preud'homme l'a fait sortir en fin de rencontre. Pour le faire souffler, mais certainement pour le faire profiter d'une standing-ovation qui a logiquement suivi. Avant une franche accolade. Est-ce le départ d'Emilio Ferrera qui a libéré l'artiste liégeois? Mehdi Carcela est en tout cas à nouveau lancé sur les bons rails. "Même moi je défends", a de plus souligné Carcela samedi avec le sourire. A raison, puisqu'il a également prouvé sur cet aspect que sa détermination est totale.