Nasri : "Le fait que Vincent soit le coach ne va rien changer"

Si Nasri est à Anderlecht, c'est bien grâce à la présence de Vince The Prince. "Notre relation était très bonne à Manchester. Le fait qu'on parle la même langue, ça a été important quand je suis arrivé, c'est bien de tomber sur un ancien comme lui. Il m'a aidé à m'intégrer et si j'avais pour lui le respect du capitaine, on avait une bonne relation. La preuve en est, je suis à Anderlecht aujourd'hui."

Mais Vincent Kompany sera plus qu'un capitaine désormais. "Ça ne changera pas notre relation, c'est bien d'avoir un entraîneur jeune qui comprend la génération actuelle et ce qu'il se passe. Puis Vincent à tant de charisme. Il sait où il veut aller et est surtout quelqu'un de très honnête, il ne passe pas par quatre chemins."

Un coach belge, Nasri en a déjà connu un, et il l'a adoré. "Je n'ai évolué qu'un an avec Eric Gerets, mais ce fut fusionnel. Il a beaucoup compté pour moi et m'a appris beaucoup de choses. C'est un des entraîneurs les plus francs que j'ai connu. Quand ça va bien ou quand ça va mal, il te le dit. Ça me ferait énormément plaisir de le revoir, la dernière fois remonte à il y a cinq ans."

La présence de Kompany a su attirer Nasri même sans Coupe d'Europe au programme. "Ça ne m'ennuie pas plus que ça après la saison que je viens de connaitre. Puis c'est important pour moi de ne jouer qu'une fois par semaine pour que mon corps récupère, il doit se réhabituer à cette charge de travail."

"Je sais que c'est la première fois en 56 ans qu'Anderlecht n'est pas européen, mais l'ambition est de retrouver la C1 via un titre de champion", lance-t-il avec détermination, en sachant que ce ne sera pas évidemment. "Il y aura la concurrence de Bruges et de Genk, et le Standard s'est bien renforcé. L'important sera d'être prêt pour les Play-Offs."