Johan Walem, assailli de questions par les journalistes italiens, évoque le match contre "sa" Squadra

Avant de répondre aux nombreuses questions des journalistes locaux dans un italien absolument parfait, Johan Walem avait déjà évoqué pour la presse belge cette rencontre si particulière pour lui. "Les Italiens ont une forme bien à eux de saine agressivité, on a pu le voir face à l'Espagne : ils ont été menés et sont revenus dans le match grâce à cette rigueur et cette intelligence", estime le coach des Espoirs. 

Une intelligence et une maturité que Johan Walem a découvertes en Serie A, du côté de Parme notamment. "J'y ai passé un cap en tant que professionnel, en cotoyant des grands joueurs, de futurs champions du monde comme Buffon et Cannavaro", se rappelle Walem. "En Italie, vous n'êtes pas là pour rigoler : les entraînements sont très exigeants. C'était l'époque où les clubs italiens étaient les meilleurs d'Europe". 

L'amour de Walem "l'italiano", comme l'appelle la presse transalpine, pour l'Italie n'a pas baissé depuis. "C'est resté un pays très important pour moi sur le plan privé également et je pense que je suis le plus fier des Belges en venant dans ce pays cher à mon coeur à la tête de ma sélection".