Maladroits, puis punis, les Diablotins disent adieu à la qualification et aux JO
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Le scénario est différent, mais la morale de l'histoire est la même : dominés, les Diablotins ont ensuite eu un temps fort qu'ils n'ont pas exploité. Avant d'être punis derrière.
"On verra ce que les Espoirs ont dans le ventre" : Roberto Martinez avait hâte de voir la réaction des Diablotins face à "son" Espagne, ce mercredi, après la déception que constituait la défaite inaugurale face à la Pologne. Johan Walem, lui, a déjà une réaction : exit Leya Iseka, De Norre et Jackers pour Bastien, Bornauw et De Wolf ; milieu renforcé et faux neuf au programme.
C'est Dodi Lukebakio qui se charge d'occuper le front de l'attaque et qui croit même ouvrir le score, mais il est largement hors-jeu (6e) ; les Diablotins se reconcentrent-ils trop lentement ? Toujours est-il qu'ils encaissent sur l'action qui suit : Dani Olmo est à la réception d'un centre et fait 1-0 (7e). Ce n'était que la première d'une longue série d'actions presque copiées-collées : débordements, centres, parades de De Wolf ou interventions in extremis de Mangala et Bornauw.
Un peu par miracle, après un cafouillage sur corner, Sebastiaan Bornauw fait 1-1 (24e) ; si quelques contres sont encore gâchés par un Lukebakio trop gourmand, le jeu reste largement pris en mains par des Espagnols qui martyrisent le pauvre Dion Cools. Ceballos trouve le poteau, puis De Wolf.
En seconde période, le plan belge semble rester le même : défendre intelligemment et en bloc pour se projeter en contre. Un Faes solide et un De Wolf en grande forme permettent aux Diablotins de tenir bon malgré le talent individuel incroyable de Ceballos, omniprésent et qui touche encore le poteau (55e).
Si défendre est une première réussite, il faut un second but aux Diablotins pour y croire et l'imprécision est de mise devant : Lukebakio, trop isolé, Mbenza imprécis et ensuite Leya Iseka n'y parviendront pas malgré de nombreuses phases, ce dernier s'offrant le plus gros loupé lors d'un 3 contre 2 (80e). Une ultime frappe de Siebe Schrijvers offre un frisson à Antonio Sivera.
Et alors qu'on se dit après ce temps fort de dix minutes que les Espoirs pourraient presque avoir des regrets, la banderille du torero Fornals, très bien monté à la pause, frappe dur : sur une récupération, l'Espagnol troue De Wolf (2-1, 89e). Les hommes de Johan Walem étaient venus en Italie pour apprendre ce genre de leçons ; elle aura été apprise à la dure et à coups de règle sur les doigts. Reste à sauver l'honneur face au pays hôte ...
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