"Manchester City m'a tout donné, il est temps de partir"

Voici la lettre ouverte, adressée aux supporters en anglais et traduite par nos soins, de Vincent Kompany suite à son départ de Manchester City. Le club a officialisé son départ ce dimanche matin, au lendemain du triplé réalisé par le club en remportant la FA Cup. 

"Cher tous, 

Vainqueurs du Community Shield ! Deux League Cup consécutives ! Deux titres de champion consécutifs ! La FA Cup ! Nous concluons une saison incroyable. Ma 11e en tant que Blue. Je n'arrive pas à croire que j'écris ceci, mais... aussi ma dernière en tant que Blue. 

J'ai imaginé ce jour un nombre incalculable de fois car après tout, la fin a semblé proche depuis tant d'années. Mais cela ne semble toujours pas réel. Manchester City m'a tout donné. J'ai tenté de leur rendre autant que je le pouvais. Combien de fois quelqu'un a-t-il la chance de conclure un chapitre si important, représenter un club avec tant d'histoire et de tradition, et le faire de telle manière ? 

Le moment est venu pour moi de partir. Si émouvant que ce soit, je ne ressens rien à part de la gratitude, envers tous ces supporters qui m'ont accompagné au sein de ce club si spécial (...) Je n'oublierai jamais comment ils me sont restés fidèles, dans les bons et surtout les mauvais moments. Vous m'avez soutenu et donné l'envie de ne jamais abandonner (...). 

C'est un cliché, mais c'est totalement vrai : sans mes équipiers, je n'aurais jamais été là aujourd'hui. Nous avons disputé tant de batailles ensemble, dans les bons et les mauvais moments. A vous tous, de 2008-2009 aux vainqueurs du triplé cette saison : je vous dois beaucoup. Un mot aussi pour Pep et son staff : vous avez été superbes, m'avez soutenu au travers de tant de difficultés. Vous m'avez fait revenir plus fort chaque fois. Merci beaucoup. 

Je veux aussi exprimer mon amour pour mes plus proches et plus chers, un amour sans limites. Carla, Sienna, Sire et Kai, le seul quadruplé qui compte. Mon père Pierre, Christel et François, mes Invincibles. 

Je ne vis qu'avec un regret : j'aurais aimé que ma mère Jocelyne puisse venir à l'Etihad, la voir chanter les chants de City à côté de mes enfants et de ma femme. J'aurais aimé qu'elle me voie heureux, jouer le jeu que j'aime au sein du club que j'aime. Au fond de moi, je sais qu'elle était présente tout ce temps".