La justice espagnole a rendu son verdict à l'encontre de l'ex-président du Barça Sandro Rosell

Faute de preuves, Sandro Rosell a été relaxé des charges qui étaient retenues contre lui par la justice espagnole.  Les cinq prévenus ont d'ailleurs tous été relâchés.  Les marques de soutien envers l'ex-président du Barça ne se sont pas faites attendre.  "JUSTICE a été faite. J'espère que Sandro pourra retrouver sa vie" était le message publié sur son compte Twitter par le président de la Ligue de football professionnel espagnole Javier Tebas.

Les juges espagnols ont estimé que l'accusation n'avait pas su prouver l'origine illicite des fonds touchés entre 2006 et 2008 par les entreprises de Sandro Rosell lors de négociations de droits télévisés de matchs de l'équipe nationale brésilienne.

Intermédiaire

Une compagnie de Rosell servait d'intermédiaire entre une société saoudienne basée aux Îles Caïman et la Fédération Brésilienne de football (CBF).  A ce titre, elle a touché près de 8,4 millions d'euros.  Elle a également reçu cinq millions d'euros en prêt de la part de l'ancien président de la CBF Ricardo Teixeira.

Un autre société de Rosell a perçu près de 11 millions d'euros pour avoir contribué à un accord commercial entre la Fédération brésilienne et l'ancien employeur de l'ex-homme fort barcelonais Nike.

Toutefois, Sandro Rosell n'en a pas fini avec la justice.  Il est inculpé pour corruption et escroquerie dans le cadre du transfert de Neymar ainsi que pour fraude fiscale.