Analyse Karim Belhocine, le pompier de service
Photo: © photonews
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La direction du Sporting Anderlecht a décidé de confier les rênes de son équipe A à Karim Belhocine. L'entraîneur adjoint a jusqu'en fin de saison pour convaincre son employeur du bien-fondé de cette initiative.
L'entraîneur adjoint Karim Belhocine a un second métier : pompier de service. C'est déjà la deuxième fois cette saison qu'il prend la relève d'un T1 déchu. Après qu'Hein Vanhaezebrouck ait été mis à la porte en décembre dernier, il avait coaché le Sporting Anderlecht à deux reprises. Résultat : une défaite (à Mouscron) et une victoire (contre Waasland-Beveren).
Courtrai
Mais ce n'est pas la première fois de sa carrière que le Français est confronté à pareille situation. A Courtrai, il a également servi d'intérimaire. Durant la saison 2015-2016, il a remplacé temporairement Johan Walem. Sur les cinq matchs qu'il a dirigés, il en a remporté trois et obtenu un match nul. Puis, il a cédé officiellement son poste à Patrick De Wilde car il ne disposait pas du diplôme requis. A la place, Belhocine devenait le directeur technique du club.
La saison suivante, c'est Bart Van Lancker qui revêt le costume d'entraîneur principal. Karim Belhocine est nommé directeur sportif... le temps de terminer sa formation de coach. Du 8 mars au 30 juin 2017, il reprend le noyau A officiellement en main. Bilan : trois victoires, trois partages et cinq défaites. Finalement, son employeur décide de lui redonner sa fonction de directeur technique... avant qu'il ne rejoigne Hein Vanhaezebrouck au Sporting Anderlecht quelques mois plus tard.
Au total : Karim Belhocine aura pris 23 des 54 points mis en jeu lorsqu'il a occupé le rôle de T1 ad interim à Courtrai et à Anderlecht. Cela représente 42,59% de l'enjeu.
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