Philippe Clement a trouvé la bonne formule sans Pozuelo

Si Bruges avait entamé ses Play-Offs en boulet de canon en signant un 9/9, Genk, de son côté, avait réalisé un bilan honorable de 6/9. Et au vu de la leçon de football adressée aux Liégeois la semaine dernière, on pensait que le FC Bruges était en position de force face à Genk, obligé de s’habituer à l’absence définitive de Pozuelo.

Mais pourtant, ce sont bien les Limbourgeois qui l’ont emporté (3-1). Et dans le jeu également, les hommes de Philippe Clement se sont montrés supérieurs à ceux d’Ivan Leko. Même sans Pozuelo, Genk a démontré que son noyau regorgeait suffisamment de qualité pour lutter pour le titre jusqu’au bout. Une nouvelle fois, Philippe Clement a su trouver la bonne formule.

Au final, le coach limbourgeois n’a pas touché à son système de jeu. Mais il faut dire que le retour de Sander Berge, blessé pendant deux mois, est tombé au bon moment. Cela a permis à Clement de repositionner le Norvégien dans l’axe du jeu aux côtés de Bryan Heynen, et ainsi de faire monter Malinovskyi d’un cran sur l’échiquier limbourgeois en lieu et place de Pozuelo. Une position qui convient bien à l’Ukrainien, qui excelle dans son nouveau rôle.

Il faut également souligner l’apport d’Ito. Arrivé cet hiver, le Japonais n’a pas mis longtemps avant de s’imposer dans le onze de base de Philippe Clement, au point de pratiquement reléguer Ndongala aux oubliettes. Encore intenable face à Bruges, l’ailier limbourgeois a de nouveau été décisif, après avoir marqué contre Anderlecht, en délivrant une belle passe décisive pour Samatta sur le troisième goal limbourgeois.

Finalement, Philippe Clement n’a effectué que quelques ajustements, mais la philosophie de jeu de Genk reste la même : un pressing dantesque, une conservation de balle remarquable et un jeu fluide basé sur l’offensive. Genk est plus que jamais favori pour la victoire finale, même si Bruges et le Standard n’ont pas dit leur dernier mot.