Interview La police de Charleroi explique pourquoi elle engendre les frais de sécurité les plus élevés en Jupiler Pro League

Le porte-parole de la police de Charleroi David Quinaux pointe une explication majeure au coût élevé du maintien de l'ordre à Charleroi : "Le premier élément, c'est que le stade du Sporting est situé en plein centre-ville.  Il faut donc assurer la sécurité du match, mais en plus, gérer la sécurité routière.  Dans ces conditions, gérer les flux de deux camps de supporters belliqueux est tout sauf évident.  Ce qui explique que nous devons employer un grand nombre de chevaux de frise, de barrières Nadar ou encore de barbelés."

Notre interlocuteur tient d'ailleurs à préciser que la police de Charleroi n'est pas la seule à décider des moyens de sécurité employés : "Le chef de corps de la police de Charleroi, le directeur coordinateur de la police fédérale et le bourgmestre se réunissent afin de déterminer le nombre de personnel requis.  Ils tranchent ensemble à partir des informations qu'ils reçoivent en provenance des forces de police chargées de la sécurité du club adverse.  Les antécédents rentrent également en ligne de compte."

Play-Offs

Un autre élément explique les frais élevés de la saison dernière : "En 2018, Charleroi a participé aux Play-Offs 1.  Cela impliquait quatre matchs à risques supplémentaires."  Mais le Racing Genk a été confronté à la même situation.  Or, les Limbourgeois sont ceux qui ont suscité le moins de dépenses sécuritaires en Jupiler Pro League.