Le bourgmestre d'Anderlecht n'est pas d'accord avec son homologue liégeois quant au fait d'interdire les matchs le dimanche
Photo: © photonews
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Willy Demeyer, le bourgmestre de Liège a fait savoir qu'il voulait interdire les matchs de D1A le dimanche. Éric Tomas, le bourgmestre d'Anderlecht, ne partage pas le même avis.
Willy Demeyer a fait savoir qu'il voulait interdire les rencontres de D1A le dimanche en raison du surcoût que cela entraîne en termes de sécurité.
Le bourgmestre d'Anderlecht, Éric Tomas ne partage pas l’avis de son homologue liégeois. "Il faut considérer l’organisation les matchs sur deux plans : celui de la sécurité et celui de la praticabilité, a-t-il confié au micro de la RTBF. "Pour moi, le dimanche après-midi, c’est un bon jour pour les clubs sportifs professionnels. Nous enregistrons beaucoup moins d’incidents quand un match a lieu le dimanche après-midi. Le public qui y assiste est plus familial, différent de celui que le Parc Astrid accueille un vendredi soir, un samedi soir ou même un dimanche soir", a-t-il indiqué.
Éric Tomas évoque le surcoût en ce qui concerne la sécurité. "Il y a deux ans, à la demande du Sporting d’Anderlecht, nous avons fait réaliser une étude du coût de l’ensemble des prestations fournies par la commune et la police lors des matces. En moyenne, cela représente une charge d’environ 800.000 euros par an. Mais ce coût est compensé par la taxe sur les recettes que le club d’Anderlecht reverse à la commune et qui représente de l’ordre de 800.000 euros également. Tout cela s’équilibre donc d’un point de vue budgétaire. Visiblement, ce n’est pas le cas à Liège", a-t-il ajouté.
"Le dimanche est un jour apte pour accueillir les rencontes. C’est normal que le bourgmestre de Liège ait, comme moi, des difficultés à boucler le budget de sa zone de police. Mais qu’interdire des matchs le dimanche devienne une règle générale n’est pas une bonne idée selon moi", a conclu Éric Tomas.
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