Entretien exclusif avec Dmitri Bulykin : "Oli Deschacht ? Un leader sur et en dehors du terrain"

C'est à l'approche de la rencontre opposant la Belgique à la Russie, prévue le 21 mars prochain au Stade Roi Baudouin, que nous avons décidé de contacter l'un des rares joueurs russes passés par notre Pro League : Dmitri Bulykin (39 ans), aujourd'hui consultant pour les médias russes et conseiller du président du Lokomotiv Moscou. 

Le passage de Bulykin à Anderlecht (2008-2009) n'a pas été couronné de succès sur le plan sportif : trois petits buts seulement et une dizaine de rencontres pour le solide buteur d'1m93, qui est très vite sorti des plans d'Ariel Jacobs. "Si j'ai des regrets ? Oui et non", nous explique-t-il depuis Moscou où il habite désormais avec sa famille après avoir mis fin à sa carrière en 2014, après un dernier passage à Nijni Novgorod. 

"C'est toujours dommage de ne pas pouvoir se réaliser en tant que joueur. Mais j'y ai passé un bon moment et j'ai eu l'occasion de me développer par après. Anderlecht aura été une étape importante dans ma carrière", estime le Russe. "Je m'y suis fait des amis et je peux difficilement dire quelque chose de négatif sur cette époque ou sur la direction. Même chose pour les supporters, qui m'ont soutenu. Le coach a juste fait ses choix, c'est comme ça". 

Olivier Deschacht ? Un ami, un leader sur et en dehors du terrain 

Bulykin a ensuite empilé les buts aux Pays-Bas. "Je crois que j'ai prouvé que j'étais un assez bon buteur", sourit-il. Il a en effet terminé meilleur artificier d'Eredivisie pour l'ADO La Haye avec 21 réalisations. "J'essaie encore de suivre un peu Anderlecht et l'Ajax, notamment pour les besoins de mon poste au Lokomotiv". Reste que le dernier homme à avoir connu Dmitri Bulykin à l'époque a quitté Anderlecht l'été passé et pourrait prendre sa retraite au terme de cette saison : il s'agit d'Olivier Deschacht. 

"Ah, Olivier, oui (rires). Je suis encore en contact régulier avec lui via les réseaux sociaux. Je l'ai revu l'année passée quand je suis venu à Anderlecht pour étudier la façon dont ils travaillent avec les jeunes. C'est un ami et c'était un plaisir de jouer avec lui", affirme Bulykin. "Un mec bien, un vrai leader sur et en dehors du terrain. Si je connais Fred Rutten (il entraînait aux Pays-Bas quand Bulykin y jouait, nda) ? Non, du tout. Le seul coach récent d'Anderlecht que je connaissais était John Van Den Brom, mon coach à La Haye. Un coach de qualité qui sait motiver ses joueurs ; j'avais été heureux de ses succès chez les Mauves".

Notre entretien exclusif avec Dmitri Bulykin sera publié en plusieurs parties à l'approche de la rencontre face à la Russie, le 21 mars prochain. Nous y évoquerons la Coupe du Monde 2018, les Diables Rouges et le football russe. A suivre sur Walfoot.be !