Entraîneur de l'année, cadeau empoisonné?
Photo: © photonews
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Après un bon premier tour, l'équipe d'Ivan Leko tire un peu la langue ces derniers temps.
L'an dernier, Ivan Leko avait ramené le titre aux supporters brugeois, et cette année avait bien commencé. Après un début de saison en boulet de canon et une campagne européenne honorable face à des grosses cylindrées, le FC Bruges semble avoir un peu perdu de sa superbe depuis la reprise.
Lors du premier tour, les Brugeois avaient empoché 65% des points, alors qu'ici, ils n'en ont pris que la moitié. Et ils ont aussi subi une grosse débâcle en Europa League sur la pelouse de Salzbourg (4-0).
Des résultats contrastants pour Ivan Leko qui ne semble plus réussir à tirer le meilleur de son groupe depuis mi-janvier, époque qui coïncide avec son prix d'entraîneur de l'année. Et quand on se tourne vers le passé, on remarque que ce prix n'a pas porté vraiment chance à ses prédécesseurs. Mis à part Michel Preud'homme, les derniers lauréats n'ont pas eu beaucoup de réussite depuis leur sacre.
Après son titre avec Gand en 2015, Hein Vanhaezebrouck n'a plus jamais été en mesure de faire passer ses idées que ce soit à La Gantoise ou à Anderlecht au point de se faire limoger deux fois en l'espace d'un an. Pareil pour Felice Mazzu. Si le mentor carolo est toujours bien en place, depuis janvier 2018, Charleroi peine à retrouver son niveau qu'on lui a connu ces dernières saisons et plus particulièrement lors du premier tour de la saison 2017-2018.
Depuis qu'il a été mis à l'honneur, Mazzu ne semble plus trouver la bonne formule pour faire décoller ses Zèbres qui soufflent le chaud et le froid, même s'il est vrai que le technicien carolo doit souvent reconstruire son équipe avec les départs que Charleroi enregistre lors de chaque mercato.
A voir à présent si Ivan Leko rejoindra les malheureux lauréats ou s'il parviendra à éviter cette fameuse malédiction.
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