Le retour d'Appiah : "Rater des centres, ça arrivera jusqu'à la fin de ma carrière"

La blessure d'Andy Najar pouvait laisser le public anderlechtois espérer le retour d'Alexis Saelemaekers dans le onze de base, mais pas trace du chouchou du Parc : Dennis Appiah faisait son retour, deux mois après sa dernière titularisation et alors qu'il n'a disputé qu'une centaine de minutes depuis septembre. 

"J'ai fait un match solide, je crois, avec de bonnes choses, des choses nettement moins bonnes aussi. C'était un beau duel avec Diatta", estime le Français après la rencontre. "J'aurais peut-être dû attaquer un peu plus pour le mettre en difficulté, mais j'avais un rôle  assez défensif". 

Le coach n'est pas un babysitter 

Même pas dans l'effectif une seule fois sur les cinq derniers matchs (depuis ses 90 minutes face à Waasland), Appiah revient un peu d'entre les morts. "C'est difficile d'être mis de côté comme ça, mais je travaille pour être prêt. Ca ne sert à rien de pleurer. Et le coach n'est pas un babysitter, il ne peut pas parler 40 ans à tout le monde. Tant que tout est clair, tout va bien", assure-t-il. 

Après quelques minutes de jeu, on se dit pourtant que le match sera compliqué pour Appiah qui balance sa "spéciale" : un centre... en tribunes. "Ouais, tout le monde sait que je vais rater des centres, jusqu'à la fin de ma carrière, je le sais bien", rigole le latéral. "Que les gens sifflent, j'ai l'habitude. Les centres, le public sait que je vais en louper, une fois que c'est fait, que voulez-vous que je fasse ? Je dois continuer à travailler. C'est aussi le choix qui n'est pas le bon, plutôt que de centrer je devrais peut-être rentrer dans le rectangle", estime Appiah.

Qui a donc un message clair : ne vous attendez pas à des centres millimétrés à chacune de ses apparitions à l'avenir.