Interview Kums sûr de son fait : "Bruges ne viendra pas gagner ici pour la première fois en 20 ans"
Photo: © photonews
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Anderlecht fait face à un match crucial : une semaine après s'être relancés à Anvers, les Mauves doivent confirmer face au rival brugeois. Sven Kums s'est entretenu avec la presse et est confiant.
Le FC Bruges a réussi une démonstration face au leader genkois le week-end passé et arrivera donc à Anderlecht en pleine confiance. Mais Sven Kums ne se laisse pas impressionner. "Ce match, il faut toujours le gagner, pour nos supporters. Le sentiment général, c'est qu'on ne laissera pas Bruges venir l'emporter ici pour la première fois en 20 ans", clame le médian d'Anderlecht.
"Si Zulj ou Bolasie sont conscients de cette rivlalité ? Si on l'explique assez et qu'on leur inculque ça, ils y penseront, oui. Ils connaîtront ce sentiment dimanche, nous nous en assurerons", sourit Kums.
J'ai encore l'impression que nous pouvons rivaliser avec Bruges
Reste que les pronostics seront très probablement en faveur des Blauw en Zwart. "La grande différence, c'est qu'ils jouent depuis plusieurs saisons ensemble alors qu'ici, tout a été chamboulé l'été passé. Mais nous verrons bien dimanche qui est le meilleur", relativise Sven Kums.
"J'ai encore l'impression que nous pouvons rivaliser avec Bruges. Je crois que Genk est meilleur qu'eux ; après tout, ils sont premiers. On ne peut pas juger d'un match, qui plus est joué sur un si mauvais terrain", pointe encore le Mauve. "Si Genk perd Pozuelo, oui, ça aura une importance, mais ça ne fait pas tout".
Avec trois points d'avance sur Gand et Charleroi, Anderlecht semble en tout cas avoir pris une avance décisive en vue des PO1, qui permet de souffler un peu après des semaines de stress. "Les PO2, on se dit entre nous que ça ne peut pas arriver, bien sûr. Mais il y a des surprises chaque semaine. Auriez-vous cru que Mouscron irait gagner à Gand, que Gand perdrait ensuite à Waasland ? Il faut prendre match après match".
Kums, capitaine du groupe, assure que l'état d'esprit n'a jamais semblé défaillant. "Je n'ai vu aucun signal de ce qui allait se passer après la trêve. La préparation hivernale s'est bien passée. Mais je pense toujours que nous pouvons surmonter tout ça", assure-t-il. "Je vois des améliorations ces dernières semaines, mais j'ai aussi trop souvent pensé "cette fois, c'est la bonne", pour que finalement rien ne se passe".
Contre l'Antwerp, j'ai à nouveau senti du respect pour nous
"Contre l'Antwerp, j'ai senti une forme de respect pour nous à nouveau ; ils ont défendu en bloc, nous avons essayé d'être dominants", continue Kums. "Sans nous créer beaucoup d'occasions, hélas. Ca doit s'améliorer. Mais tout ne repose pas sur Santini. C'est un joueur très fort dans les seize mètres, mais il est peu servi. On ne peut donc pas lui en vouloir. Bakkali et Bolasie arrivent trop peu en position de le servir".
Et c'est aussi pour ça que Sven Kums est là. "J'ai toujours dit que je n'étais pas un leader qui allait crier sur le terrain. Ce ne sera jamais le cas. Je suis heureux, pour ça, que Kara soit arrivé. Mais ma femme me dit toujours que quand je suis capitaine, je joue mieux", sourit-il. "C'est peut-être vrai. Je me sens plus en confiance".
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