Réaction Verschaeren, un premier Clasico "sans trop de stress"

Yari Verschaeren s'est présenté à toute la Belgique la semaine passée avec un match qui confinait au sublime, certes, mais face à une équipe d'Eupen un peu démobilisée. Sa titularisation dimanche était un test d'un autre niveau. Mais le gamin de 17 ans n'a pas semblé perturbé par l'ambiance de feu qui régnait à Sclessin. 

"C'est génial de pouvoir jouer dans cette ambiance. C'est différent des autres stades", se réjouissait même Verschaeren en zone mixte. "Si j'avais la pression ? Une saine nervosité, mais pas trop". 

Un match de patron 

Cela s'est vu : comme face à Eupen, Verschaeren a énormément tenté, avec une intelligence de jeu qu'on voit peu chez un joueur de son âge. Prises de balle vers l'avant (comme celle qui brise les reins de Fai, juste après le 1-0 liégeois), ouvertures précises, dribbles courts, combinaisons, le tout sans forcément trop en faire : en première période, le produit de Neerpede rend une copie quasi-parfaite. 

"Je suis satisfait de mon match, oui, je crois que j'ai été bon. Je n'ai pas amené énormément de danger mais c'était difficile dans ce match", analyse Verschaeren lui-même. "Ca colle bien avec Kums, on parle beaucoup. Je sais ce que j'ai à faire sur le terrain".

Le prochain défi de Verschaeren sera de convaincre Fred Rutten de le laisser dans le onze malgré l'arrivée de Yannick Bolasie. "Ce dimanche, le coach m'a fait confiance et je lui en suis reconnaissant ; j'espère débuter encore beaucoup de matchs, mais j'ai encore beaucoup à apprendre. Si je reçois plus d'attention aujourd'hui à l'école? Oui, mais je n'en profite pas, ce n'est pas mon genre".