Filières étrangères, gage de réussite ?

Valentin Laudano
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Filières étrangères, gage de réussite ?
Photo: © photonews

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Depuis plusieurs années, nombreux sont les clubs belges à avoir ramené un contingent de joueurs issus du même pays, avec plus ou moins de réussite.

Ce mode de fonctionnement peut permettre à la fois aux joueurs de s’intégrer plus facilement en côtoyant quotidiennement des compatriotes. Et il permet aussi aux clubs de profiter d’une meilleure visibilité à l’étranger. Mais au final, seul la vérité du terrain importe.

Le Standard a vu passer plusieurs joueurs portugais entre 2004 et 2007. Les Rouches n’ont certes pas remporté de trophées majeurs durant cette période, mais ont tout de même obtenu de bons résultats. Anderlecht, lui, en 2006 s’est tourné vers une filière argentine en attirant Nicolas Pareja, Lucas Biglia, Cristian Leiva et Nicolas Frutos. Ce qui a permis aux Mauves de décrocher le titre cette année-là.

Lokeren, emmené par son armada islandaise, et son voisin béverenois par sa kyrielle d’Ivoiriens (les frères Touré, Gervinho, Eboué, …), ont, eux obtenu des résultats contrastés. Tandis qu’au Lierse, le recrutement des Egyptiens a rapidement tourné au fiasco. Au final, les Lierrois ont chuté en D2. Et leur propriétaire Maged Samy n’a pu éviter la faillite l’an dernier.

Saint-Trond est la dernière équipe belge à avoir adopté une filière étrangère au sein de son club. Emmenés par ses cinq Japonais, les Canaris sont l’une des révélations cette saison et ils pourraient même disputer les play-off 1. Un exemple que pourraient suivre les Carolos. Avec le recrutement de Younes Delfi, les Zèbres ont transféré leur quatrième joueur iranien en l’espace de deux saisons, même s’ils ne sont actuellement que deux dans le noyau.

Et il n’est pas impossible que Charleroi continue de se tourner vers le marché iranien à l’avenir, quand on sait que son directeur sportif, Mehdi Bayat, possède beaucoup de contacts avec son pays d’origine. Ce dernier avait d’ailleurs affirmé à Sudpresse en 2017 après le transfert de Rezaei que le fait de « s’ouvrir à l’international a de l’importance en termes de visibilité et de retombées financières ». 

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