Adrien Trebel : "Vanhaezebrouck est le meilleur coach que j'ai connu sur le plan tactique

Lors d'un entretien avec nos confrères de Sudpresse, Adrien Trebel s'est confié à propos de l'éviction de Hein Vanhaezebrouck et sur l'arrivée de Fred Rutten et des nouveaux renforts.

"J’avais une très bonne relation avec Hein Vanhaezebrouck. Comme toujours, c’est plus facile de mettre un coach à l’écart que 25 joueurs. On a tous été très déçus par son licenciement. Mais la direction pensait qu’on était arrivé à la fin d’un cycle et qu’il fallait changer quelque chose. On a tous des responsabilités dans ce licenciement car notre bilan est insuffisant", concède le milieu de terrain.

"Vanhaezebrouck est le meilleur coach que j’ai connu sur le plan tactique. Je ne sais pas si c’était trop complexe, mais ça demandait beaucoup. Mais le système était plus ou moins bien assimilé par tout le monde. Vous pouvez mettre n’importe quel coach, il n’est jamais sur le terrain. C’est à nous d’être de grands garçons. Et de montrer qu’on est capables de jouer à Anderlecht. C’est normal qu’il y ait de la pression quand on joue ici. Nous encaissons trop facilement et c’est par rapport à ça qu’on doit grandir. Sans quoi, ça sera toujours la même chose et on fera du surplace", indique le Français.

Les Mauves n'ont plus droit à l'erreur pour la suite de la compétition et devront aller s'imposer chez les Buffalos dimanche. "On doit gagner tous les matchs, pas juste à Gand. Notre début de saison est insuffisant", ajoute l'ancien Rouche qui abordera ensuite le retour de Kara au Parc Astrid.

"Il est à 100 % de ses moyens et c’est un joueur super important. Il connaît bien le championnat et il sait motiver les troupes quand ça ne va pas. On a besoin d’un leader comme lui. Cette caractéristique fait partie de lui. Il ne se force pas pour être un patron. On a eu beaucoup de nouveaux cette saison et ce n’est pas toujours facile de s’imposer directement. Or Kara, même à Nantes, il était comme ça. C’est important pour nous. J’avais déjà dit en été qu’il ne fallait pas le laisser partir. Même s’il ne pouvait pas tout jouer, sa présence dans le groupe était importante. Même sans ouvrir la bouche, on sait que c’est un leader", précise l'ancien joueur du FC Nantes.

Le retour du Sénégalais signifiait le retour aux affaires de Mogi Bayat. "Tout le monde a le droit d’être contre lui, mais moi je suis avec et ça ne changera pas. Les gens l’aiment ou non, mais je sais ce qu’il a fait pour moi. Je ne retourne pas ma veste et le jour où je quitterai Anderlecht, c’est Mogi qui s’occupera de ma sortie", a conclu Adrien Trebel.