Le bulletin de notes de la Pro League après quinze journées de championnat
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Nous sommes à mi-parcours dans cette phase classique de championnat ; le moment de dresser un premier bilan et de distribuer bonnes et mauvaises notes.
Le premier de classe
Genk : 9,5/10
Le Racing Genk a longtemps été cet élève surdoué mais n'exploitant pas à fond son potentiel, se contentant de faire un peu mieux que la moyenne malgré quelques éclairs. Les classes préparatoires ont visiblement porté leurs fruits : Genk est enfin premier de classe et suscite admiration et jalousie chez ses petits camarades. Dommage, ce gros test passé avec à peine la moyenne face à Bruges et ce péché de fainéantise à Mouscron. On est passé près d'un 10/10.
Le redoubleur
Antwerp : 8/10
Après avoir redoublé un paquet d'années, au point d'être le plus vieux de la classe (les autres élèves l'appellent même le Great Old), l'Antwerp a décidé de prendre les choses en main et de bien se faire voir des profs. L'expérience acquise (en copiant parfois sur ce qui a marché chez ses petits camarades à l'époque) et un physique effrayant en font l'une des terreurs de la cour de récré.
L'ancien chouchou
FC Bruges : 8/10
Meilleur élève de la classe l'année passée, le FC Bruges était le chouchou du professeur et ronge maintenant son frein dans l'ombre de Genk, comme un enfant très appliqué mais moins talentueux que son grand rival naturellement doué. Quand Bruges s'applique, il n'y a pas grand chose à faire : seuls le Standard et Charleroi en sont venus à bout et il a fallu leur meilleure prestation à chacun.
Les compliments du professeur
Eupen : 7,5/10
Passé tout près du redoublement l'année passée, l'AS Eupen a visiblement tiré les leçons de ses échecs et ne veut pas revivre la même situation : appliqué, patient, toujours un peu limité mais capable de coups d'éclats comme face au Standard ou Anderlecht, le seul élève germanophone de la classe paraît avoir dépassé la barrière de la langue. Et ne devrait plus avoir d'examens de passage s'il continue comme ça.
Le gosse de riches
Anderlecht : 6,5/10
Ses parents lui avaient promis qu'il serait le plus beau pour la rentrée des classes, mais le pauvre Anderlecht déprime avec ses vêtements aux couleurs mal accordées et son beau cartable à 8 millions d'euros dont les sangles ont cassé dès la première semaine. Devenu la risée de l'école, il obtient des résultats corrects mais pas à la hauteur de son potentiel. La réunion de parents pourrait être salvatrice. Ainsi qu'un nouveau cartable.
Les Wallons dans le fond de la classe
Standard : 6/10
Quel potentiel chez le Standard! Par moments, l'élève liégeois semble capable de tutoyer les sommets. La pression mise par les succès passés d'un père caractériel et habitué à gagner n'aide pas toujours, mais c'est bien Michel Preud'homme qui peut mener son poulain vers le top. Ce qui n'est pas encore le cas, la faute à une irrégularité chronique et à une mentalité parfois défaillante.
Charleroi : 5,5/10
Mêmes symptômes chez un autre élève wallon : ces deux-là ne s'apprécient pas beaucoup, mais leur première moitié d'année est comparable. Malgré une vraie remise en question cet été et un plan de travail différent, le Sporting Charleroi n'y arrive qu'une fois sur deux et devra apprendre à sortir de sa zone de confort pour espérer jouer le haut de tableau.
Excel Mouscron : 4/10
Quelques élèves sont en échec et c'est le cas de Lokeren, Zulte Waregem, Waasland-Beveren et Mouscron : sauvé un peu plus tôt que d'habitude l'année passée, l'Excel devra cravacher pour ne pas souffrir lors de la deuxième moitié de championnat. Chaque année, on promet toutefois à l'élève hurlu le redoublement, mais le Ducobu de la Pro League a toujours le même petit sourire narquois...
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