Didillon: "J'ai senti mon équipe sous impliquée"

Thomas Didillon faisait grise mine en zone mixte après le triste nul d'Anderlecht face à Lokeren (1-1). "On a le mérite de revenir à 1-1. On est mené chez nous contre une équipe qui a eu trois tirs cadrés et deux corners. On ne peut pas dire qu’avec ces stats là, on est en danger. Mais quand on voit comment on concède le corner qui amène le but, c’est toujours la même chose" a-t-il lancé complètement dépité. 

Avant les matches, il y a apparemment une grosse envie chez les Anderlechtois. Mais pendant la partie, c'est une toute autre histoire. "On se dit qu’on va leur mettre une grosse pression, qu’on va les prendre à la gorge, mais c’est sur le terrain que ça se passe. On peut mettre en place tout ce qu’on veut, on peut être bon à l’échauffament, mais la vérité c’est entre les deux coups de sifflet de l’arbitre. Et aujourd'hui, on n’est pas dans la vérité."

Il n'y a pas cette rage que j'ai envie d'amener

Didillon évoque un manque d'envie, de rage dans son équipe. "En première période, j’ai senti mon équipe sous impliquée. J’ai le sentiment qu’il n'y a pas cette rage que j’ai envie d’amener et qu’on doit tous avoir. On peut être moins bon mais on doit être capable de compenser avec d’autres ingrédients et aujourd'hui on n’a jamais eu ces ingrédients. Vu qu’on est moins bien ils nous font cruellement défaut."

Peut-on alors parler d'un manque d'investissement ? "Quand je vois comme on se fait balader à Eupen et puis ici qu'on attend de se faire mener pour réagir et se révolter, on est en droit de se poser la question."