Landry Dimata se confie: "Quand tu ne marques pas, tu ne te sens pas bien"
Après un bon début de saison (5 buts), Dimata a connu un petit passage à vide comme toute son équipe. Il rejoint maintenant les espoirs avec qui il sort de deux grosses prestations (3 buts). L'attaquant du Sporting s'explique sur son rôle de buteur.
Nany Dimata n'a jamais été un vrai tueur dans le rectangle, comme peut l'être Romelu Lukaku. Landry, lui, participe plus au jeu, mais il veut devenir comme son exemple. "Je ne me définis pas encore comme un buteur. Comme un buteur pur du moins. J’y arrive. C’est ce que je veux devenir. J’y travaille. Je n’ai pas été formé comme un 9 pur, ce n’est que la troisième année que je joue à ce poste. Je dois me concentrer tout le temps. Me forcer à rester dans certaines zones pour être concret. Ne pas trop m’éparpiller sur le terrain" a-t-il confié à nos confrères de la DH.
Pour cela, il faut marquer, marquer et encore marquer. Une sensation qui le ramène en enfance. "Quand j’ai commencé le foot, je jouais dans les parcs de Bruxelles. Quand je marque maintenant, cela me rappelle les buts que je mettais à l’époque dans les tout petits buts avec mes potes. On courait, on faisait n’importe quoi, on se jetait de l’eau. Je ressens les mêmes émotions (sourire)"
La drogue
Un buteur en panne de but, c'est comme un drogué en manque de came. "Quand tu ne marques pas, tu ne te sens pas bien. La drogue, quand les gens l’arrêtent, ils ne sont pas bien. Ils ont besoin d’un fournisseur. C’est la même chose quand tu ne marques pas. Marquer, c’est comme une drogue."
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