A l'Union, la transformation paye: "La sauce est vraiment en train de prendre"
A l'Union comme à Anderlecht, il y a eu un changement de propriétaire et durant l'été, les deux clubs ont connu un gros rafraîchissement. Après deux mois de compétition, le petit club saint-gillois va beaucoup mieux que son grand frère anderlechtois.
Nombreux sont ceux qui expliquent le "malaise" anderlechtois en pointant l'arrivée de nombreux nouveaux joueurs. Mais alors comment donner une explication à la réussite actuelle de l'Union Saint-Gilloise ?
Dans le onze de Luka Elsner, le nouveau coach arrivé cet été, il n'y a que 4 joueurs qui étaient présents la saison dernière (Saussez, Perdichizzi, Peyre, Tabekou). Cela veut dire 7 nouveaux joueurs. A Anderlecht, même combat (Trebel, Gerkens, Saelemaekers, Amuzu/Saief). Pourtant, l'Union pointe en tête de Proximus League, alors qu'Anderlecht traîne à la 3e place.
Mais comment expliquer que d'un côté ça paye et de l'autre pas ? A Anderlecht, la pression est constante et les bons résultats (ainsi que le beau jeu) sont obligatoires. Cela peut parfois expliquer les mauvaises prestations. A l'Union, le nouveau président, Tony Bloom, veut faire remonter le club en D1A, mais il sait que ça prendra du temps. La pression est moindre et les joueurs peuvent jouer de manière libérée.
Les nouveaux investisseurs ont fait un gros nettoyage dans l'effectif durant le mercato. Même les pilliers comme Martens, Massengo, ou Da Silva ont été priés de quitter le club. Pour les remplacer, les nouveaux venus ont utilisé une méthode sur base de statistiques. Et pour le moment, ça porte ses fruits.
"Les années précédentes, c'était plus familial. Maintenant, c'est beaucoup plus professionnel. Mais malgré les nombreux changements, on a su créer un très bon groupe et je pense que la sauce est vraiment en train de prendre" expliquait Charles Morren, l'un des rescapés de l'effectif unioniste, après la victoire probante contre Anderlecht en Croky Cup (0-3).
Si l'Union brille de mille feux ces dernières semaines, c'est aussi en grande partie grâce à la réussite de son attaquant, Youssoufou Niakaté. Le buteur franco-malien empile les buts et fait gagner son équipe. Les deux années précédentes, le gros problème de l'Union était la finition et aucun attaquant valable n'était présent dans l'équipe. La question qu'il faut se poser maintenant est la suivante: l'Union tiendra-t-elle la route sans un grand Niakaté ?
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