Hein Vanhaezebrouck a eu le président d'Anderlecht au bout du fil

Au sein de la direction d'Anderlecht, il n'est pas encore question d'un licenciement.  "J'ai eu le président au téléphone hier (NDLA. jeudi)" a avoué Vanhaezebrouck lors de sa conférence de presse.  "Nous avons parlé d'homme à homme.  Maintenant, il est aussi sous le choc.  Tous les deux, nous voulons le meilleur pour Anderlecht.  Nous essayons de réaliser des résultats et nous avons échoué.  Mais nous devons continuer.  C'est clair pour tout le monde au sein du club."

Quel a été le contenu de la conversation ?  Hein Vanhaezebrouck n'a pas voulu en dire plus : "Je ne suis pas obligé de partager avec vous ce que m'a dit le président.  (Il se met à tenir sa chaise en main)  Je sens toujours que cette chaise est solide.  Mais en ce qui me concerne, vous pouvez bien dire que c'est la crise."

 La situation est tout autre qu'à Gand

Pour Vanhaezebrouck, il n'y a pas de comparaison avec sa fin de règne à La Gantoise : "Ce n'est pas du tout la même chose qu'à Gand.  J'y ai travaillé durant trois ans.  J'y ai tiré le maximum du groupe et peut-être plus encore.  Il n'y avait plus de jus dans le citron.  Que le club veuille continuer avec toi ou qu'il doute de toi, il vaut mieux arrêter dans ce cas-là."

Le T1 anderlechtois sent que son groupe n'a pas encore montré toute l'étendue de son talent : "C'est un nouveau groupe.  Il n'y a pas beaucoup de joueurs qui ont travaillé longtemps avec moi.  La situation est tout autre.  Je n'ai pas le sentiment que nous sommes arrivés à la fin de l'histoire.  Je sens que nous pouvons nous améliorer.  Même s'il y a encore beaucoup de travail !"