Axel Witsel évoque la Chine avec honnêteté : "Oui, j'avais un retard physique"

Les critiques s'étaient abattu sur Axel Witsel quand le Diable Rouge avait décidé de quitter le Zenit Saint-Pétersbourg pour le Tianjin Quanjian et la Super League chinoise. Des critiques qui ne l'ont pas ému, loin de là. "Je suis du genre à faire abstraction de tout ça et si je devais donner un conseil à Yannick Carrasco, c'est de faire de même", déclare le Diable Rouge dans des propos relayés par la Dernière Heure. 

Reste que les craintes des observateurs concernant une perte de rythme pour les Diables évoluant en Chine étaient fondées, reconnaît Witsel. "Ca demandait beaucoup mentalement, mais aussi sur le plan physique : il fallait garder sa condition. Le rythme n'est pas aussi élevé qu'en Europe", reconnaît-il. "Malgré mes efforts, il me fallait deux-trois jours pour revenir dans le coup quand je revenais en équipe nationale. Je remarque que depuis que je suis à Dortmund, dès le premier jour avec les Diables, j'étais dans le rythme". 

"Mais si un joueur a l'envie et le besoin d'aller en Chine, pourquoi pas! Il y a deux façons de le voir", souligne également Witsel. "Comme des vacances, en prenant ce qu'il y a à prendre. Ou en conservant ses objectifs, comme moi avec la sélection et le Mondial, et en travaillant pour garder le niveau".