Bonne chance au futur T1 hurlu : Charleroi cloue un peu plus le cercueil de Mouscron
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Malheur au vaincu, pour différentes raisons : Charleroi s'il veut rester dans la course au top 6, Mouscron pour ne pas déjà prendre trop de retard dans la course au maintien. Mais les Hurlus n'ont jamais semblé à niveau...
Drôle d'image si on jette un regard au classement juste avant ce Charleroi - Mouscron : l'AS Eupen, tout juste victorieuse du Standard, est désormais devant les Zèbres et les Hurlus au classement. Anecdotique? Pour Charleroi, peut-être, mais pour l'Excel, six points de retard sur ce qui est censé être le principal rival pour le maintien serait une catastrophe. Et ce déplacement chez un Sporting humilié il y a une semaine devant son public est loin d'être idéal pour lancer la machine.
Courageux mais insuffisants?
Pourtant, pendant de longues minutes, le doute s'installe chez les Zèbres : le pressing hurlu est organisé, la défense solide, Benson et Amallah en jambes. On se prend à imaginer un match compliqué pour les locaux et, pourquoi pas, imaginer un exploit mouscronnois. Mais devant, le duo Leye (totalement à court de rythme) - Pierrot (en perdition) ne parvient pas à se hisser à niveau.
Cela aurait pu suffire pour tenir le nul longtemps, mais Ali Gholizadeh, déjà habitué au rôle d'ouvre-boîte, n'aura besoin que d'un dribble réussi pour mettre le feu. Frappe, puis centre sur le deuxième ballon : l'Iranien sert Jérémy Perbet qui inscrit un deuxième but en championnat aussi "typique Perbet" que le premier (1-0, 30'). Mais le buteur français, très à l'aise aujourd'hui (comme en témoigne un caviar de l'extérieur vers Gholizadeh en seconde période), sera aussi à l'assist : profitant d'un alignement hésitant de l'axe hurlu, il envoie Adama Niane faire parler ses qualités de buteur et tuer le match (2-0, 38').
Déjà terminé pour l'Excel ?
Le navire coulera pour de bon dès le retour des vestiaires quand, symbole d'une équipe en plein doute, Mergim Vojvoda fait 3-0 contre son camp (46') sur un centre d'un Niane très actif. Déjà plus rien à espérer, même si Mouscron donnera le change en tentant, sans conviction et sans grand succès. Le public carolo, plutôt par soutien que par moquerie, scandera même "Frank Defays" - Bernd Storck, futur T1 de l'Excel présent en tribunes, appréciera.
Le scénario du match laisse à Massimo Bruno, à peine arrivé, l'occasion de disputer une bonne demi-heure en toute décontraction et même d'alerter d'une belle frappe un Werner attentif (67'). La montée au jeu de l'autre côté de Luca Napoleone dynamise un peu le jeu des visiteurs, qui parviennent à sauver l'honneur via Pierrot sur corner (74', 3-1). Mais sans un grand Werner, qui frustre Bruno à plusieurs reprises, l'addition aurait été bien plus salée.
Après un 0/18 absolument catastrophique qui laisse Mouscron dernier avec six points de retard sur Eupen et sept sur Lokeren, qu'on disait mal en point, Storck aura plus que du pain sur les planches : ce sont les écuries d'Augias qui l'attendent. Et de pain, noir cette fois, on espère à Charleroi qu'il n'en sera plus question et que la machine est bel et bien lancée...
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