Michel Preud'homme évoque la fin du mercato : "La réalité du Standard n'est pas celle d'autres clubs"

"On ne sait jamais ce qu’il peut se passer dans les derniers jours. Mais la réalité du Standard n’est pas la même que pour d'autres clubs", a prévenu le coach et vice-président liégeois. "Quand on voit l’assaut que Bruges est en train de faire, malgré le nombre de joueurs qu'ils avaient déjà... Mais cela va de pair avec le budget de Bruges. Le nôtre est différent. De par sa dernière période, avec deux participations à la C1, le Club utilise ses moyens."

"Le Standard n'est pas encore à ce niveau. Il y a un budget à respecter, qui est peut-être un peu supérieur à la moitié de celui de Bruges ou Anderlecht. Nous sommes donc dans une autre manière de fonctionner, je ne peux pas être trop gourmand. Il faut avoir les mêmes résultats avec des moyens plus limités, mais l'idée de fonctionner un jour comme eux est présente."

Si plus rien ne venait à bouger, Michel Preud'homme trouvera quoi faire en cas de pépin. "On va tout faire pour être armés, tout faire pour améliorer certains joueurs et trouver des solutions aux éventuels problèmes qui pourraient se poser. On peut acheter une solution, mais on peut aussi la créer avec les joueurs présents. Je n'ai jamais voulu mettre un club en difficulté. Et on sait qu'au Standard il a fallu réinvestir, en éliminant d'abord les cadavres des placards, tout en respectant des échéances. Cela passe donc encore malheureusement par la vente de joueurs et de l'achat pour un certain montant."

Un départ? Il faudrait une offre exceptionnelle

Fraîchement recruté, Obbi Oularé pourrait apporter de bons services aux Rouches. "Je ne pense pas encore à son arrivée, il faut attendre son retour sur le terrain. Il en est encore loin. Il faut le retaper, le préparer, et quand il sera là, on verra alors ce qu'il peut apporter comme solutions, même si on connaît bien son profil évidemment."

Quid du mercato sortant? Un départ pourrait évidemment conditionner beaucoup de choses. "Un départ ne surviendra que si une offre exceptionnelle arrive et si nous sommes capables de remplacer directement le joueur", assure-t-il.