Pour les Hurlus, le plus dur sera de s'en relever

L’ambiance était tristounette, samedi soir, au Canonnier. Dans un stade chauffé à blanc par les supporters… de l’Antwerp, les Hurlus ont craqué à dix minutes du terme, au terme d’une intense bagarre. Difficile de reprocher quoi que ce soit aux Mouscronnois, qui font avec les moyens du bord, mais le constat est là: seuls Mouscron et Eupen n’ont pas encore engrangé le moindre point en championnat cette saison.

Les deux clubs wallons semblent bien partis pour se disputer le maintien, même s’il est beaucoup trop tôt pour tirer des conclusions. Et pourtant, les Hurlus y ont cru samedi soir, contre une équipe anversoise qui paraît encore mieux armée que l’an dernier. "C’est logique, parce que l’Antwerp a dominé les débats", admet d’ailleurs un Bruno Godeau médusé.

"Relever la tête"

"Mais ça fait mal de faire tous ces efforts pour rien." Le plus dur attend désormais les Mouscronnois : se relever d’une défaite aussi cruelle que logique. "Psychologiquement, ça va être très dur", analyse Frank Defays.

"Mais comme je le dis toujours, on va continuer à travailler. Il faut relever la tête et repartir à l’assaut." Avec un déplacement à Anderlecht la semaine prochaine, mais surtout, la réception d’Eupen dans deux semaines: une rencontre à ne perdre sous aucun prétexte pour l’Excel.