Ivan Leko après son titre avec Bruges : "Je suis meilleur qu'il y a un an"
Photo: © photonews
Le coach croate, ancien joueur des Blauw en Zwart, a obtenu le titre la saison dernière avec le Club de Bruges dès sa première année sur le banc. De plus, l'ancien milieu de terrain a été élu entraîneur de l'année.
Ivan Leko vient de remporter ce dimanche la Supercoupe 2-1 face au Standard, et va débuter la nouvelle saison face à Eupen ce dimanche à domicile. Après un an sur le banc brugeois, le Croate s'est entretenu avec nos confrères de Sport/Footmagazine sur son évolution personnelle après une année riche.
Le coach des Blauw en Zwart a-t-il changé ? "Je suis meilleur qu'il y a un an" explique Leko. "C'est difficile à expliquer car il s'agit de détails mais je pense qu'après un an dans un grand club, j'ai progressé dans tous les domaines. C'est normal car je sais que je suis encore jeune et que je veux encore progresser chaque jour. il n'y a que cinq ans que j'entraîne. Ce n'est pas parce que j'ai été champion avec Bruges que je me prends pour Conte ou Guardiola. Mais je suis fier de ce que nous avons fait la saison dernière et ça me motive encore plus pour la suite" ajoute le coach des Blauw en Zwart.
La défunte saison a été un succès pour le Club de Bruges mais quelques zones de turbulences sont aussi apparues avec l'élimination précoce en Coupe d'Europe et des playoffs 1 compliqués. "Ce sont des choses qui arrivent en football : on gagne et on perd. Je savais que beaucoup de choses allaient se passer pendant la période de préparation. J'étais jeune, je débarquais après quatre ans de règne de Michel Preud'homme, certains joueurs étaient arrivés plus tard, d'autres avaient la "transférite" et nous devions affronter l'AEK, champion de Grèce, puis Basaksehir, qui avait une meilleure équipe que nous" explique Leko.
"Cette élimination m'a déçu et frustré, elle a fait très mal mais que pouvais-je faire ? Travailler plus et mieux. Si j'avais commencé à paniquer, à avoir peur, cela aurait été le début de la fin. Ce n'était pas facile mais cela fait 23 ans que je suis dans le monde du football professionnel et je sais que celui qui ne résiste pas à la pression doit joueur en P2 avec ses copains. Pour faire ce job, il faut être passionné. Quand on est ambitieux, on sait qu'il y aura des moments difficiles mais je n'aime pas utiliser ce mot-là quand je parle de football" conclut le Croate.
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