Stéphane Demol nous confie comment aborder une demi-finale d'un Mondial

Stéphane Demol a un conseil pour que les Diables Rouges abordent au mieux leur demi-finale de Coupe du Monde face à la France : "Ils doivent simplement continuer comme ils ont commencé.  Ils doivent penser à aller jusqu'au bout."

Mais forcément, l'adversaire sera de taille : "Ils vont affronter mon favori du tournoi.  Avant même que le Mondial ne commence, j'avais cité la France comme candidat numéro 1 au titre.  Je l'avais vue jouer en match amical contre l'Italie (NDLA. victoire 3-1) et cela m'avait convaincu.  J'ai toujours beaucoup aimé l'équipe de France.  Mais si je dois choisir, j'opte pour la Belgique.  Cela aurait été beau que les deux équipes se rencontrent en finale.  Mais ce ne sera pas le cas.  Dès lors..."

Il faut dire que l'ancien défenseur entretient une relation privilégiée avec l'Hexagone.  Chaque été, il se rend à Saint-Raphaël pour les vacances.  Il vient justement d'y revenir : "Je ne suis pas resté plus longtemps pour éviter que l'on m'emmerde avec le match" dit-il avec une pointe d'humour.

1986 vs 2018

Ce qui ne l'empêche pas d'avoir un avis sur la rencontre : "J'estime que ce sera du 50-50 entre les deux équipes.  Ce qui est déjà une sacrée performance !"  Pour lui, il n'y a aucune comparaison possible avec la demi-finale de 1986 : "Cette année-là, l'Argentine était beaucoup plus forte que nous.  Nous n'avions que 20% de chances d'atteindre la finale."

C'est aussi lors de cette Coupe du Monde que la Belgique et la France se sont affrontés pour la dernière fois dans une grande compétition.  C'était lors du match pour la troisième place.  Les Bleus l'avaient emporté (2-4)  : "Mais c'était un match pour rigoler.  Il était d'ailleurs prévu que les deux équipes reçoivent la médaille de bronze quel que soit l'issue de ce match.  Nous avons été récompensés au même titre que les Français."

Le contexte sera bel et bien différent ce mardi.