Thibaut Courtois a faim: "Mais dès la phase à élimination directe, la moindre erreur coûte très cher"
Photo: © photonews
Thibaut Courtois se sent plus prêt encore qu'il y a quatre ans pour affronter le Mondial russe.
Thibaut Courtois est prêt. A 26 ans, le gardien des Blues arrive peut-être au bon moment sur le Mondial 2018. "Il y a quatre ans, je me sentais déjà prêt pour une Coupe du monde, mais maintenant je le suis peut-être encore plus. J'arrive en Russie plus calme qu'à l'époque sans doute."
"C'est mon troisième grand tournoi, donc je sais déjà à quoi m'attendre en terme d'intensité. Est-ce que j'arrive à l'âge idéal? Aucune idée. Dans quatre ans, je serai en tout cas encore meilleur. Jusque quand je vais jouer? Tant que je me sentirai au top physiquement, mais l'âge est moins important pour un gardien."
Si j'ai encore l'envie à 45 ans, pourquoi pas?
Contre l'Egypte, Courtois et les Diables ont affronté un gardien de... 45 ans. Courtois ira-t-il jusque là. "Pourquoi pas?", répond-il. "Si l'envie est encore là... Si tu peux durer dans un grand club comme l'a fait Buffon à la Juve, c'est fantastique, mais je prendrais aussi du plaisir à jouer avec mes potes en deuxième provinciale..."
Courtois arrive donc lancé en Russie. Avec l'espoir d'être élu gardien du tournoi? "Je ne vais pas à la Coupe du monde avec l'ambition de remporter un prix individuel. Jouer cinq bons matchs et prendre la porte en quarts de finale ne sera pas suffisant pour me permettre de remporter ce trophée. On doit d'abord performer en groupe. Dès la phase à élimination directe, la moindre erreur peut coûter cher, et c'est encore plus vrai pour un gardien."
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