24e homme, le rôle ingrat de Laurent Ciman
Photo: © photonews
La situation est particulière pour Laurent Ciman qui sait que, si Kompany et Vermaelen sont fit, il devra quitter le groupe le 17 juin, à la veille du match d'ouverture des Diables contre le Panama.
Car le 17 juin est aussi la date limite à disposition de Roberto Martinez pour mettre à profit l'utilisation d'un éventuel joker médical. Le sélectionneur sait que c’est dans une situation délicate qu’il a placé le joueur de Los Angeles FC. "Parfois, nous devons faire face à des situations difficiles", estimait-il en conférence de presse.
"Mais je suis convaincu que nous parviendrons à nos fins si nous parvenons à faire face en équipe à ce genre de situations. Et je pense que ce rôle aussi est essentiel pour nous permettre d’atteindre nos objectifs, et je sais que Laurent Ciman pourra l’assumer."
Le 'back-up' tout trouvé
Un avis d’ailleurs partagé par l’un des principaux intéressés : Thomas Vermaelen, qui se remet d’une blessure musculaire, et qui n'a aucun doute sur disponibilité pour le tournoi."Ca ne doit pas être simple pour lui c'est sûr, mais c’est un grand professionnel, il a beaucoup d’expérience, et je suis sûr qu’il va tout faire pour être fit si jamais il y avait un problème avec Vince", note le défenseur du Barça.
Et si beaucoup de suiveurs se demandent pourquoi Ciman n’est pas dans les 23 au contraire de Dendoncker ou de Boyata, par exemple, la réponse de Martinez est clair: l’ancien Standardman est le ‘back-up’ tout trouvé de Vermaelen et Kompany pour occuper la position centrale dans la défense.
"On sait qu’il peut aider l’équipe. Pour moi, c’est lui qui a le meilleur profil pour palier à une éventuelle absence de Vincent Kompany. C’est lui qui a les meilleures armes pour occuper ce poste-là en cas d’absence conjuguée de Kompany et de Vermaelen."
Et c’est donc aussi pour ça que Martinez l’a placé dans son onze de base contre l'Egypte. Un choix critiqué et sans doute critiquable, mais logique au regard du coach et au vu de ses arguments...
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