Ariël Jacobs comprend que toutes les frustrations de Lukaku ne soient pas encore évacuées

Malik Hadrich
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Ariël Jacobs comprend que toutes les frustrations de Lukaku ne soient pas encore évacuées
Photo: © photonews
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"Après un seul applaudissement en neuf ans, tout n'est pas oublié ou pardonné" a déclaré Romelu Lukaku mercredi. Les critiques que le leader d'attaque des Diables Rouges a endurées ne sont pas encore digérées. Et ce, malgré l'hommage que le public lui a rendu contre l'Arabie Saoudite.

Ariël Jacobs a fait débuter Big Rom en équipe première d'Anderlecht et il a accepté d'analyser le mécontentement de son ancien joueur : "Je peux comprendre sa réaction.  Finalement, ce n'est qu'un être humain.  Parfois, les frustrations doivent sortir."

"Avec son titre de meilleur buteur, les attentes ont encore augmenté de 20 à 30 pourcents." 

 Jordan Lukaku trouve aussi que les applaudissements accordés à son frère contre l'Arabie Saoudite ne compensent pas le manque de considération dont il est victime.   "C'est déjà comme ça depuis qu'il a 16 ans" a déclaré l'arrière latéral. "Les attentes placées en Romelu étaient très vite grandes" poursuit Jacobs.  "Avec son titre de meilleur buteur, celles-ci ont encore augmenté de 20 à 30 pourcents."

Ceux qui aiment le critiquer s'attaquent souvent à son style de jeu : "Si Romelu ne marque pas, les défauts refont surface.  Or, il est simplement entouré par des joueurs comme Hazard, De Bruyne et Mertens qui sont meilleurs techniquement que lui.  Mais je pense justement que c'est un avantage.  Romelu est là pour marquer des buts.  Et cela, il le fait aussi bien avec les Diables Rouges que dans son club."

"Romelu doit essayer de transformer les réactions ern quelque chose de positif."

Ce serait bien pour tout le monde que Lukaku puisse aller à la Coupe du Monde dans une ambiance positive.  "Je peux comprendre que Romelu accueille les réactions de manière négative.  Mais il doit essayer de les transformer en quelque chose de positif.  Déjà à ses 16 ans, j'avais découvert sa force mentale.  C'est elle qui l'a mené si loin.  Il sait que le seul endroit où il peut s'exprimer, c'est le terrain" a conclu Ariël Jacobs.

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