CDM 2018 - Groupe C: la France sans rivaux? Méfiance tout de même...

La France

Entre les joueurs d’expérience comme Griezmann, Giroud et Pogba, tous trois finalistes de l’Euro il y a deux ans, et la jeune génération talentueuse, emmenée par Kylian Mbappé, la France arrive au Mondial avec un effectif chargé de talents. Ce n’est pas nouveau, mais en qualité individuelle pure, les Bleus ont certainement l’un des effectifs les plus attirants parmi les 32 nations qui participeront au Mondial.

L’enjeu majeur pour Deschamps sera donc de trouver le bon équilibre. Et avec un peu de réussite, on le sait, les Français peuvent rêver grand. Ils l’avaient prouvé, chez eux, en 2016, ils veulent faire encore mieux en 2018.

Le Pérou

Les Péruviens s’avancent comme le principal adversaire des Bleus. Et il faudra s’en méfier. Si on connaît très peu la Blanquirroja, qui n’avait d’ailleurs plus participé au Mondial depuis 36 ans, on n’oubliera pas de souligner l’excellent parcours qualificatif des troupes de Ricardo Garreca en zone AmSud.

S’ils n’ont terminé que cinquième et ont dû se coltiner un barrage intercontinental, les compatriotes de Cristian Benavente, qui n’a pas été sélectionné, ont fait trembler l’Argentine de Messi jusqu’à la dernière journée et ont même privé le double champion continental en titre, le Chili, de qualification. Les Français savent à quoi s’en tenir. Reste à savoir si Paolo Guerrero, la véritable star de l’effectif, sera autorisé à participer au Mondial russe. 

L’Australie

Les Australiens ont ramé, mais il y sont! Il aura fallu un barrage intercontinental de tous les dangers contre la Syrie pour valider le ticket pour le Mondial. Une qualification finalement arrachée aux prolongations, grâce à un certain Tim Cahill, meilleur buteur de l’histoire de la sélection, qui pourrait, à 38 ans, disputer sa quatrième Coupe du monde.

Les Soccerroos disputeront en Russie leur quatrième Mondial consécutif, et ils n’ont franchi qu’une seule fois l’étape du premier tour. L’objectif est clair donc pour Cahill et ses copains : retrouver les huitièmes de finale, comme en Afrique du Sud.

GOAL @Socceroos! The greatest goal scorer Australia has ever seen. Take a bow, Tim Cahill. #AUSvSYR #WCQ #9WWOS pic.twitter.com/cHP4YTSNow

— Wide World of Sports (@wwos) 10 octobre 2017

Le Danemark

Comme le Pérou et l’Australie, le Danemark ne s’est pas qualifié directement, il a fallu passer par les barrages pour valider la participation au Mondial. Avec comme figures les plus connues, trois joueurs évoluant en Premier League : Kasper Schmeichel, Andreas Kristensen et surtout Christian Eriksen, la principale force du Danemark est surtout collective.

Qui plus est, les Danois ne craignent personne, à l’image des propos d’Age Hareide, qui déclarait il y a quelques jours : "Que je sois damné si on ne donne pas du fil à retordre à l’équipe de France." Le ton est donné.

Nos attentes

La France devrait, sauf surprise, émerger de ce groupe qui paraît largement à sa portée. Mais le Pérou et le Danemark peuvent être des adversaires redoutables. Et si l’Australie paraît clairement moins bien armée, elle ne part certainement pas battue d’avance.

Le côté belge

Si Cristian Benavente, malgré sa belle saison avec Charleroi, n’a pas été retenu dans la sélection péruvienne, c’est tout le contraire de Danny Vukovic, seul représentant de la Pro League dans ce groupe. Mais on n’oubliera pas que Mathew Ryan et Lukas Lerager ont, en leur temps, fait les beaux jours du Club de Bruges et de Zulte Waregem.

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