Ochoa non plus n'est pas fan du VAR... et de la pression mise par les supporters adverses

Avant que M. Lardot n'utilise le VAR pour se rendre compte de la faute de main de Koutroubis, Ochoa avait relancé rapidement pour jouer une contre-attaque. "C’est suite à la pression de l’autre équipe qu’il arrête le jeu. C’est pour ça que le VAR, c’est particulier. Je n’aime pas ce système, ça change l’esprit du football. Il faut arrêter trop longtemps, ça casse un peu le rythme. J’apprécie la goal-line technology, mais avec l’arbitrage-vidéo on voit que ça reste difficile."

Le but annulé de Janga a en tout cas permis au Standard de rester aux commandes. "C’est mérité après tout ce temps", souriait lui le discret (en zone-mixte, pas sur le terrain) Gojko Cimirot. Ricardo Sa Pinto, qui ne voulait pas s’avancer sans avoir revu les images, répondait lui que « c’était du 50-50 », ce dimanche, après que le VAR ait été utilisé à leur désavantage « à quatre ou cinq reprises ».

Sifflé constamment par le public gantois, qui estimait qu’il tentait de gagner du temps, Guillermo Ochoa évoquait aussi la pression mise par les supporters adverses. "Ça fait deux, trois matches que c’est comme ça. Dès les premières minutes, ça commence à siffler. L’arbitre est alors directement sous pression, ce n’est pas normal que ça se passe ainsi, je n’ai jamais vu ça. J’agissais tout à fait normalement."