David Pollet a brisé le signe indien et Mazzù doit en profiter

"Je reviens de loin, mais je n'ai rien lâché" : voilà ce que David Pollet déclarait à l'issue de la rencontre gagnée par Charleroi face à La Gantoise, rencontre durant laquelle le buteur carolo a retrouvé le chemin des filets pour la première fois depuis... août. Une vraie traversée du désert. Car au-delà de ne pas marquer, Pollet a également dégringolé dans la hiérarchie des attaquants et tout son langage corporel trahissait un mal-être certain. 

Dimanche passé, lancé en profondeur par Ilaimaharitra, il n'a pas tremblé face à Kalinic. Pas le but le plus difficile de sa carrière, mais des face-à-face de ce genre, Pollet en a déjà raté assez souvent pour qu'au moment de se présenter devant le but, toute sa saison lui passe devant les yeux : troisième attaquant, parfois écarté du noyau, remplacé à Courtrai où il finira par exprimer sa colère, l'ancien Mauve a peut-être vécu la passe la plus difficile de sa carrière. 

Car alors que son échec gantois restait compréhensible, le style de la maison ne collant pas forcément à ses qualités (même chose à Anderlecht), Pollet est chez lui à Charleroi ; sa carrière belge a décollé au Mambourg et y galérer est probablement plus difficile à vivre pour lui. 

Continuer sur sa lancée 

Les changements fréquents apportés par Mazzù à son onze ont souvent porté leurs fruits, mais on sent le coach des Zèbres désireux désormais de revenir à certaines bases et cela ne peut que faire du bien à David Pollet, qui fonctionne à la confiance. Lorsque Chris Bedia avait marqué face à Malines, on le pensait lancé; il avait retrouvé le banc dès le match suivant. On imagine mal la même chose se produire...