Pourquoi la machine gantoise est-elle en panne ?

Alexandre Fiammetti
Alexandre Fiammetti
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Pourquoi la machine gantoise est-elle en panne ?
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Après les deux premières journées de playoffs 1, la Gantoise faisait six sur six et se mettait à espérer de la deuxième place, voire du titre.

Rien ne va plus à la Gantoise. Après deux victoires face à Anderlecht et Bruges, les Buffalos revoyaient leurs ambitions à la hausse. Après avoir fini la phase classique du championnat en boulet de canon, ils arrivaient confiants et déterminés. Yves Vanderhaeghe qualifiait son équipe aux playoffs 1 grâce à un 44 sur 63.

Avec la victoire au stade Constant Vanden Stock, les hommes de Vanderhaeghe ont alors compris qu'ils pouvaient terminer deuxièmes du championnat. Puis en prenant la mesure des Brugeois à domicile, les Gantois se sont mis à repenser au titre de 2015. Bruges avait dominé la phase classique avant de s'effondrer en playoffs 1 où les Buffalos avaient tirer leur épingle du jeu, et avaient pu remporter leur premier titre de champion.

Mais, depuis leur déplacement, et la défaite à Sclessin lors de la troisième journee de playoffs 1, la machine gantoise s'est enrayée, calée, stopée. Le pénalty accordé en fin de match aux Rouches a brisé l'envolée gantoise. L'équipe est en panne d'idées, de jeu et conclusion. Résultat, après un six sur six, la Gantoise fait 1 sur 9 lors des trois dernières journées.

Une des raisons semblent être l'euphorie des certains joueurs après leur début tonitruant en playoffs 1. Samuel Kalu et Moses Simon, les deux ailiers nigérians du club, ont été les principaux artisans des deux premiers succès. Vitesse, technique, dribble et imprévisibilité. Mais dorénavant, ce n'est plus le cas. L'équipe toute entière souffre d'un manque d'efficacité, de concentration et de conviction.

L'autre raison semble être la fatigue de certains joueurs importants dans la remontée éclair en championnat et à l'accès aux playoffs1. Birger Verstraete, Anderson Esiti et Brecht Dejaegere par exemple. 

Des transferts encore peu concluants sont aussi une autre raison. Anders Christiansen, pourtant élu meilleur joueur du championnat suédois, peine à trouver ses marques, tout comme Franko Andrijasevic et Mamadou Sylla, Trois transferts très coûteux pourtant.

La Gantoise tentera face au Standard à domicile de prendre sa revanche et de pouvoir redémarrer le moteur qui avait d'elle une machine intraitable ces dernières semaines.

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