Steven Defour analyse le Standard et Anderlecht, ses deux ex-clubs
Photo: © photonews
Opéré au cartilage du genou en février dernier, Steven Defour poursuit sa rééducation en Belgique.
Depuis qu'il est en Belgique, Defour a plus de temps pour regarder et analyser le football belge. "La différence avec le football anglais est énorme. "Même en Championship (D2 anglaise), un match n’est jamais joué. En Belgique, on peut contrôler un match quand c’est 2-0. C’est impossible en Angleterre" a expliqué le joueur de Burnley durant une interview à nos confrères de la DH.
Defour suit attentivement, Anderlecht et le Standard, ses ex-clubs. "Récemment, j’aurais dit à un journaliste que j’étais plus supporter d’Anderlecht que du Standard. On me pose toujours cette question. Je ne devrais plus y répondre. Parce qu’au fond, je ne suis supporter que d’un club : le FC Malinois. J’ai connu cinq belles années au Standard, et deux belles à Anderlecht. Je sais qu’il y a des supporters qui m’en veulent au Standard et à Anderlecht. Tant pis…"
Il est déjà retourné au stade Vanden Stock assister à une rencontre des Mauves, mais pas encore à Sclessin. "J’avais pourtant reçu une invitation d’un ami pour assister à Standard - Anderlecht dans une loge. Mais j’ai estimé que c’était plus intelligent de rester chez moi…"
Il y a trop peu de caractères forts dans le groupe anderlechtois selon Defour. "Il faut des gars qui osent se mettre nez à nez avec un adversaire ou un coéquipier, pour le remettre à sa place. Bruges a Vormer et Simons. Anderlecht a Kara et Boeckx, mais ils se retrouvaient chez Maesschalck avec moi. Deschacht peut également remplir ce rôle, mais pas quand il est sur le banc. Et Kums peut être un patron, mais pas quand il est mécontent de son propre jeu."
Et le Standard ? "C’est un candidat pour au moins le Top 3 et peut-être le Top 2 . Imaginez que Sa Pinto gagne la Coupe et termine deuxième. Là, il aurait fait une très bonne saison. Et il est apprécié par les supporters…"
Le milieu de terrain a bien connu Sa Pinto, il avait été son coéquipier au Standard durant la saison 2006-2007. "Il jouait derrière l’attaquant de pointe, donc devant moi. Il était déjà si impulsif que maintenant. Les Portugais sont comme cela. Je me souviens des matchs à sept contre sept à l’entraînement. Quand il était dans l’autre équipe que Conceiçao, le gagnant charriait le perdant. Il lui lançait : ‘Allez, ramasse les cônes et va chercher les ballons, perdant…’ L’autre se fâchait tellement qu’ils se battaient presque."
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