Le patron des arbitres confirme que le VAR n'aurait pas dû intervenir sur le pénalty annulé pour Genk

L'arbitre Dierick avait désigné le point de pénalty après une poussée de Dendoncker sur Colley dans le rectangle. Finalement, après un contact avec l'arbitre-vidéo, l'homme en noir a été consulter le VAR au bord du terrain, pour finalement se déjuger. 

Comme l'indique Johan Verbist, dans un communiqué publié sur le site de l'Union Belge, cela n'aurait pas dû arriver. "Après que l’arbitre Dierick ait sifflé un penalty pour une faute de Dendoncker sur Colley, le VAR intervient. Vu que l’arbitre n’est pas “clear and obviously wrong” dans ce cas de figure, le VAR n’aurait pas dû intervenir", explique-t-il.

Le VAR n'a par contre pas dû être utilisé au Jan Breydelstadion sur le pénalty effectivement clair commis par Renaud Emond, qui s'en excusait lui-même. "Contrairement à ce que tout le monde dit et pense, le VAR n’est pas intervenu à cette occasion. Le penalty accordé par l’arbitre Laforge l’a été sur avis de ses assistants.

"C’était clairement visible sur base des points suivants : Le temps qui passe entre le signalement du coup de coin par l’arbitre et la rectification en penalty était trop court pour déjà pouvoir revoir les images ; L’arbitre Laforge ne fait à aucun moment le signe du VAR ; Il ne va pas non plus visionner les images pour confirmer ou corriger sa décision, ce qu’il aurait dû faire dans ce cas de figure bien précis ; À un moment donné, il lève le pouce en direction de l’AR 2 pour souligner la bonne intervention de ce dernier."