Soulagement à Charleroi : "Ne plus être spectateurs mais acteurs de ces PO1"

Des moments aussi difficiles que le 6-0 à Bruges, Mehdi Bayat n'en a pas vécu beaucoup ces dernières années. Il fallait exorciser cela au plus vite et la victoire face à La Gantoise était donc vitale. "Comme je le disais, Charleroi était dans une mauvaise spirale qu'il fallait inverser", souligne l'administrateur-délégué des Zèbres. "Ce match à Bruges ne reflétait pas la mentalité avec laquelle nous abordons nos playoffs, je tiens à le dire". 

Mais la gifle du Jan Breydel n'aura au final pas été sans effet : "Cela aura servi d'électrochoc", reconnaît Bayat. "Les critiques fusent facilement en football, que ce soit chez les supporters, les joueurs, les dirigeants, la presse ; l'émotionnel a un énorme rôle en football", estime-t-il. "Nous ne sommes plus habitués aux semaines compliquées que nous avons vécu, je ne le cache pas. Nous avions une progression linéaire jusque là". 

La courbe s'est-elle désormais inversée? "On se repositionne. Heureusement, cette phase négative s'est passée à un moment où tout est rattrapable. Si c'était arrivé en début de saison, nous serions dans une situation nettement plus dommageable". Désormais la deuxième place n'est plus qu'à deux points des Zèbres : "Nous allons, je l'espère, reprendre ce rôle d'acteur et pas de spectateur des PO1, que nous ambitionnions dès le début", conclut Mehdi Bayat.