Boucaut n'en était pas à son coup d'essai à Charleroi

Tout d'abord, il faut rappeler que la saison dernière, Alexandre Boucaut avait été privé de playoffs 1 après une saison régulière délicate. Cette saison, il a, de nouveau, trop souvent fait parler de lui. Son premier fait d'armes remonte au 13 août lors d'un Saint-Trond Standard. 

Saint-Trond - Standard

Après avoir donné une deuxième jaune (discutable) à Fai, Boucaut a utilisé la vidéo pour exclure Orlando Sa, auteur d'un mauvais geste sur un défenseur trudonnaire. "Pourquoi ne pas l'utiliser à ce moment-là alors qu'on le fait pour Orlando" regrettait Mpoku après le match. 

Courtrai - Anderlecht

Henry pénètre dans la surface et se fait faucher par Kumordzi. Mais Monsieur Boucaut estime qu'il n'y a pas de penalty. Après la rencontre, Anderlechtois comme Courtraisiens s'accordent pour dire qu'il y avait penalty. Teddy Chevalier va même plus loin et taille un costume à l'arbitre. 

"L'arbitre était tout le temps dépassé. Chaque fois qu'on a cet arbitre, il est dépassé. Franchement, je ne veux pas être méchant mais... Son corps était au match mais son esprit était ailleurs."

Cercle - Beerschot

Dans les ultimes minutes du match, Alexandre Boucaut décide d'accorder un penalty léger en faveur du Cercle. Un but qui a permis aux Brugeois de rejoindre la D1A. 

Mais cette décision n'a pas plu du côté du Beerschot. "La scène était discutable. En cas de doute, on ne doit pas siffler penalty" s’insurgeait un Marc Brys très remonté contre l’arbitre. "Les arbitres ne se rendent pas compte que le club a énormément bossé en un an pour en arriver là. Il y avait des millions d’euros en jeu pour cette rencontre."

De plus, le VAR était présent. "Il avait le VAR à sa disposition et a décidé de ne pas l'utiliser. Dans son rapport, il indique que Swinkels a marché sur le pied de Cardona; Cardona dit qu'il a été poussé...  Bref, c'est discutable. Mais c'était catastrophique pour nous" avait ajouté le coach du Beerschot.

Charleroi - Anderlecht

Encore une histoire de penalty. Teodorczyk va au duel avec Zajkov et Boucaut indique le point de penalty. Les Carolos s'insurgent, mais le VAR confirme. "Si l'arbitre vidéo a confirmé à l'arbitre principal qu'il y avait penalty, alors je ne sais pas comment il peut être arbitre. Je ne comprends plus rien à l'arbitrage" déclarait Hendrickx après le match. Mazzu va plus loin et lance un "On s'est fait niquer."

Quelques jours après le match, Boucaut s'explique. "Teodorczyk est premier, Zajkov arrive en retard, et met ses jambes dans celles de l’Anderlechtois. J’indique directement le point de pénalty, puis je tends l’oreille. Dans le car, Yves (Marchandise) me dit "check", c'est-à-dire qu’il visionne, puis me dit "pénalty OK, play on."