Alexandre Boucaut explique sa décision d'offrir le pénalty à Anderlecht, Johan Verbist donne son avis

Malik Hadrich
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Alexandre Boucaut explique sa décision d'offrir le pénalty à Anderlecht, Johan Verbist donne son avis
Photo: © photonews

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Hier soir face à Anderlecht, le Sporting Charleroi s'est senti lésé. A juste titre selon nous ! Alexandre Boucaut a offert un pénalty à Anderlecht qui a permis aux Mauve et Blanc de s'imposer 1-2.

64e minute de jeu.  Lukasz Teordorczyk est au duel avec Gjoko Zajkov.  Le Polonais d'Anderlecht pousse dans le dos le défenseur de Charleroi qui tombe et qui entraîne son adversaire dans sa chute.  L'arbitre du match Alexandre Boucaut désigne le point de penalty.  Il a expliqué sa décision à la RTBF : "Teodorczyk est premier, Zajkov arrive en retard, et met ses jambes dans celles de l’Anderlechtois."

Assistance vidéo

Visiblement, il n'a pas vu le geste de l'attaquant anderlechtois avant sa chute.  Le VAR aurait pu (dû) intervenir, mais ne l'a pas fait : "J’indique directement le point de pénalty, puis je tends l’oreille. Dans le car, Yves (Marchandise) me dit "check", c'est-à-dire qu’il visionne, puis me dit "pénalty OK, play on."

Le responsable des arbitres Johan Verbist précise le mode de fonctionnement de l'assistance vidéo : "Attention !  Le VAR n’appelle le Ref aux images QUE s’il est sûr qu’il s’est trompé, qu’il est "clear and obvious wrong". L’arbitre ne peut pas aller consulter les images de son plein gré à chaque fois qu’il hésite, sinon on n’en finira plus."

Deux poids, deux mesures

Quant à la phase en elle-même, il prend la défense de l'homme en noir : "En direct, j’hésite, mais avec le ralenti de la caméra derrière le but, il y a faute ; je peux comprendre qu’ Alexandre la siffle. Sur Télénet, 2 consultants pensaient qu’il y avait péno, le 3è non. Vous voyez ! Sans être dans le match, je ne peux pas vous dire ce que j’aurais décidé."

Sa réaction n'est donc pas la même qu'après Charleroi - Gand.  A l'époque, les Gantois s'étaient estimés lésés à Charleroi et avaient fait pression sur le corps arbitral.  Résultat : Johan Verbist avait désavoué l'arbitre du match Sébastien Delferière.  Ce dernier a alors présenté ses excuses.

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