Jérémy Taravel explique ce que Monaco apporte au Cercle de Bruges

Le Cercle de Bruges a une relation particulière avec l'AS Monaco.  Le club monégasque est l'actionnaire majoritaire du Cercle.  Le défenseur central brugeois, Jérémy Taravel, fait remarquer l'influence du club français dans la Dernière Heure / Les Sports : "Forcément, on sent que nous sommes un club filial de Monaco. Vadim (NdlR: Vassilyev, le vice-président monégasque) est venu deux fois. La direction vient nous voir aussi. On le ressent surtout avec François Vitali, le directeur sportif, qui aménage tout pour les joueurs. La salle de musculation a changé avec de nouvelles machines, on a des mises au vert après les matches, un cuisinier, des bains froids pour la récupération…

Ici, tu n'as pas l'impression d'être en Division 1B mais en Division 1A

Moi qui suis passé par la Croatie, qui ait longtemps joué en Division 1, ici, tu n’as pas l’impression d’être en Division 1B mais en Division 1A. C’est hyper pro. Tout est fait pour qu’on soit au maximum de nos capacités.

Il y a beaucoup d’échanges aussi avec le staff et la direction, ce qui explique que cela se passe bien. Tout se règle vite pour le bien de l’équipe. Après, il y a des moyens différents qui permettent de ramener des joueurs.

On a montré qu'on n'était pas des mercenaires

Mais cela n’est pas une garantie en matière de résultats. Le PSG a été racheté par les Qataris mais ce n’est pas pour autant qu’ils ont déjà gagné la Ligue des Champions… Cela attise de la jalousie mais il y a un travail considérable qui est fait à tous les niveaux.

Au début, on a été pas mal critiqués, on a entendu qu’on était des mercenaires, venus pour l’argent de Monaco. Au début, cela a été difficile. Tout le monde a été intelligent en se concentrant sur l’équipe pour répondre à cela plutôt que de répondre dans la presse. Cela nous a motivés plus qu’autre chose. On a montré qu’on n’était pas des mercenaires."

Mais les matchs décisifs face au Beerschot-Wilrijk détermineront si la saison sera réussie ou non.