Spajic l'admet, la reprise spéciale du Sporting a perturbé le groupe
Comme beaucoup de coéquipiers, le défenseur serbe n'a pas montré son meilleur visage les dernières semaines. L'instabilité générale n'a pas aidé les joueurs.
Si fiable depuis son arrivée, le Serbe a fait preuve de plus de friabilité depuis le début de l'année. "Globalement, je suis satisfait de ma saison jusqu’aux quatre ou cinq derniers matches où je n’étais pas bon. J’ai fait des erreurs que je ne fais jamais comme mon but contre mon camp. J’accepte les critiques. Mais, ce n’est pas que la défense. Quand cela ne va pas, cela ne va pas partout. Sans oublier que la situation dans le club était très difficile", explique Uros Spajic à Sudpresse.
"Ce n’était pas simple à gérer pour nous. On ne savait pas ce qui allait se passer", ajoute-t-il. "Pendant le mercato aussi, c’était compliqué et cela a joué dans les têtes. Maintenant, tout est oublié. Le président est arrivé et il est venu nous parler dimanche. C’était important qu’il se présente. On l’a vu avec « Teo ». C’était le « Teo » de la saison dernière contre Mouscron.
On ne se sentait pas bien en entrant à Neerpede
L'arrivée de Marc Coucke fait déjà du bien. "Le futur président a montré qu’il voulait pousser les joueurs. Il était positif en criant après chaque but. Je ne l’ai pas vu depuis le terrain mais ma famille qui regardait à la télévision m’a dit qu’il était comme les supporters.
Avec les 'anciens' dirigeants', les dernières discussions tournaient vite court. "On a parlé avec Herman Van Holsbeeck. Mais, lui aussi expliquait que c’était difficile. Il ne pouvait pas non plus répondre. Il ne voyait pas très clair."
"Personne dans le club ne savait ce qui se passerait demain, après-demain ou dans dix jours. La reprise a créé une ambiance négative. On ne se sentait pas bien en entrant à Neerpede. Tout le monde était négatif et avait peur. Et avec les résultats sur le terrain, cela a créé une catastrophe", avoue Spajic.
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