Dante revient sur ses passages à Charleroi et au Standard : "Un an plus tôt, je n'étais pas le joueur que cherchait Preud'homme"

Manuel Gonzalez
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Dante revient sur ses passages à Charleroi et au Standard : "Un an plus tôt, je n'étais pas le joueur que cherchait Preud'homme"

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Le défenseur brésilien a connu une très belle carrière en Allemagne, avec une Ligue des Champions remportée avec le Bayern notamment, après quelques années passées en Jupiler Pro League. Le défenseur de l'OGC Nice n'oublie pas ses anciens clubs.

Dante Bonfim a explosé en Belgique, mais il aurait pu rejoindre un autre pays voisin avant de débarquer chez nous. "J’aurais tout aussi bien pu me retrouver à Roda, aux Pays-Bas, où j’avais été invité à passer trois jours de test. Huub Stevens, qui dirigeait cette équipe, n’était pas là les deux premiers jours, lors desquels j’avais été très bon, avant de me juger trop court sur un exercice de 4 contre 2 et de me renvoyer à Lille",explique-t-il dans un entretien accordé à Sudpresse.

C'est à Charleroi qu'il a été véritablement lancé. "J’y ai beaucoup appris. J’avoue avoir éprouvé beaucoup de difficultés, au départ, à comprendre la façon dont l’entraîneur voulait qu’on travaille, comment il s’y prenait pour nous rendre plus forts mentalement, pour nous placer dans les meilleures conditions mentales. Ce que je retiens aussi de cette période, c’est la rencontre avec des gens très accueillants et un club très familial. Charleroi, c’est l’équipe qui m’a donné la chance de pouvoir m’exprimer sur le sol européen et qui, au bout de six mois, m’a acheté à Lille. C’était important de pouvoir passer par là."

En janvier 2007, il rejoignait les Rouches. "J’aurais pu arriver à Liège douze mois plus tôt. Je me souviens qu’avec Franco Iovino, mon agent, on avait eu, à son bureau à Sclessin, une discussion avec Michel Preud’homme, à qui on avait remis un CD avec mes plus belles actions. On était resté trois semaines sans réponse, avant que Michel admette que je n’étais pas le type de joueur qu’il cherchait. Ce qui n’a pas empêché le Standard de me transférer de Charleroi pour un million d’euros un an plus tard."

Mon coeur penche pour le Standard

A l'époque, la différence entre les deux formations wallonnes était grande. "Je quittais un bon club pour arriver dans un grand club du pays, avec une histoire, beaucoup de chaleur, un stade toujours plein avec une belle ambiance. Le vrai tremplin pour aller en Bundesliga, c’était le Standard. Il y avait à Liège plus de pression, l’ambition de tout gagner, d’arriver tout en haut et on était très exigeant avec nous-mêmes. Michel Preud’homme m’a beaucoup aidé à progresser, il a été comme un père pour moi."

Avec un titre dignement fêté avant son départ pour Mönchengladbach six mois plus tard, Dante fait partie intégrante de l'histoire récente du club principautaire. "Mon cœur penche pour le Standard. Parce que je suis resté plus longtemps à Liège, qu’on a été champion, que ma fille est née à Rocourt et que j’ai gardé à Liège des amis que je n’ai pas à Charleroi. Charleroi, tu en parles à ma femme, elle fait demi-tour. Certaines choses à Liège me manquent, comme Le Carré (il rit). Non, les amis, des gens que j’ai laissés là, l’ambiance générale de la ville et du stade de Sclessin. C’était très chouette. Le Standard, c’était vraiment bien, un petit chaudron."

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