Tainmont revient sur son départ de Charleroi : "J'ai eu les boules d'être traité comme ça"
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Désormais concerné par la lutte pour le maintien avec Malines, l'ailier français a expliqué son divorce avec le club carolo, six mois après avoir espéré un départ.
La belle histoire entre CT7 et le Sporting s'est mal terminée. "Il s’est passé plein de choses cet été", explique-t-il dans un entretien accordé à Sudpresse. "On m’a écarté du groupe. J’ai eu les boules d’être traité comme ça après quatre ans. Si on respecte toujours le joueur, ça ne va pas ainsi. Je n’avais jamais dit que je voulais absolument quitter Charleroi mais que je voulais m’épanouir ailleurs."
Au Mambourg, on ne tenait plus trop à le conserver. "Tu discutes avec le club qui te veut et tu discutes avec ton club. On m’a fait passer des messages dans le sens d’un départ… J’ai pris une décision pour mon bien. (...) Je n’ai pas vraiment de regrets d’être parti, j’ai des regrets sur la manière dont ça s’est fini, dont ça s’est passé depuis l’été dernier."
Il y a eu du changement avec Mazzu après ma pubalgie
Il a également évoqué sa relation avec Felice Mazzu. "J’ai lu pas mal de sous-entendus. Humainement, je n’ai jamais eu aucun souci avec lui. J’ai beaucoup de respect pour l’homme et ce qu’il m’a apporté. Même quand je ne jouais pas, il m’a toujours soutenu. Après, sportivement, il y a à redire… Il y a eu deux ans et demi très bien. Et à partir du moment où j’ai eu ma pubalgie, il y a eu du changement. Cela dit, s’il me demandait de retravailler avec lui, je ne fermerais pas la porte."
Un départ retardé à Malines
Tainmont aurait déjà pu rejoindre Malines l’été dernier. "Mais Charleroi a refusé parce qu’il n’avait pas la solution de remplacement. Je suis donc resté mais on m’a écarté pour que je ne sois pas « visible ». Même quand on a la bonne mentalité, les gens vont se dire : « Il est écarté, c’est qu’il y a une raison. »
On m'a écarté pour que je ne sois pas visible
"C’est ce qui m’a le plus dérangé alors que, par exemple, l’entraîneur d’alors des Espoirs, avec lesquels je jouais à ma demande, a déclaré que j’étais impeccable. On ne pourra de toute façon jamais me reprocher ma mentalité. Mon caractère, peut-être. On s’est parfois focalisé dessus plutôt que sur mon football…"
D'autres formation avaient marqué leur intérêt. "Il y avait des clubs français, dont Amiens. Mais j’aurais dû partir pour zéro. Et à Charleroi, ce n’est plus possible…"
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