Le coup tactique réussi à Bruges a relancé la concurrence chez les Zèbres

Le coup tactique réussi à Bruges a relancé la concurrence chez les Zèbres
Photo: © photonews
Deviens fan de Charleroi! 611

Felice Mazzù est connu pour oser parfois chambouler la hiérarchie afin de redonner un coup de boost à son noyau quand un manque de fraîcheur se fait sentir. C'est ce qu'il a tenté contre l'Antwerp sans succès et à Bruges avec éclat ; et maintenant ?

Felice Mazzù est probablement l'un des meilleurs gestionnaires de noyau du championnat de Belgique. L'un des rares entraîneurs à pouvoir changer de onze à plusieurs reprises en cours de saison et nous faire oublier assez rapidement les joueurs ainsi sacrifiés ; il n'y a ainsi plus de discussion au sujet de l'absence de Nurio du onze de base, de même que celle de Cristophe Diandy.

Quel duo devant ?

Ces dernières semaines, toutefois, un duo qu'on pensait inamovible a fait les frais d'une tournante jugée nécessaire par l'entraîneur de Charleroi : celui formé par Kaveh Rezaei et Cristian Benavente. Face à l'Antwerp, premier coup tactique de Mazzù : le Péruvien sort du onze au profit d'un Cristophe Diandy qui échoue à museler Obbi Oularé. A peine monté, Benavente est décisif.

Au Jan Breydel, Benavente fait son retour mais, à la surprise générale, c'est cette fois Kaveh Rezaei, il est vrai peu fringant contre l'Antwerp, qui disparaît du onze. Tout profit pour David Pollet et Chris Bedia, associés en attaque pour la première fois au coup d'envoi depuis ... le déplacement à Mouscron, le 5 août dernier. Si Pollet ne réussit pas à se montrer à son avantage, Bedia, très critiqué cette saison, montre enfin de bonnes dispositions, tentant d'arracher des ballons et en faisant généralement bon usage.

Mais une fois Rezaei monté, l'Iranien a montré que, pas plus que Benavente (excellent à Bruges), il ne pouvait être réduit à un rôle de réserviste : il ne lui faudra que quelques minutes pour inscrire le 3-3. Casse-tête pour Mazzù ? Pas forcément.

Car en faisant passer ses deux éléments offensifs les plus en vue par la case banquette, le maître à penser du Mambourg (et désormais Entraîneur de l'année) en a profité pour envoyer un signe : personne n'est intouchable et tout le monde a sa chance. Pollet comme Bedia savent désormais qu'ils ne sont pas des indésirables ; Rezaei et Benavente, eux, savent qu'ils vont devoir rester à niveau. La concurrence est bien présente à Charleroi.

Corrigeer
Une erreur dans l'article ci-dessus? Annoncez le ici!

Inscrivez-vous maintenant à la newsletter de Walfoot

Plus de news

Plus de news