Dorian Dessoleil, l'indispensable roc carolo

Dès l'annonce de l'absence de Dorian Dessoleil, malade, on s'est dit que le quart de finale de Croky Cup à Bruges serait compliqué pour le Sporting de Charleroi. Car depuis la blessure de Steeven Willems, le solide carolo est devenu incontournable et garant de la solidité des Zèbres dans un système repassé à deux défenseurs et au sein duquel il forme avec Javi Martos la troisième meilleure défense de Belgique.

Indispensable

Cette saison, Dessoleil a manqué trois rencontres - contre Eupen (hanche), contre La Gantoise (sciatique) et ce mardi contre Bruges (malade). Pour un bilan sans équivoque : 2-2 contre Eupen et une prestation défensivement inquiétante, 0-1 contre Gand avec un manque de présence aérienne et la gifle que l'on sait au Jan Breydel (5-1). Gifle lors de laquelle Charleroi a encaissé deux buts sur phase arrêtée, domaine dans lequel Dessoleil apporte énormément défensivement.

Aujourd'hui soir, Charleroi va peut-être devoir à nouveau faire sans son axe habituel, Martos étant forfait et Dessoleil douteux. De quoi envisager une défense expérimentale Zajkov - Diandy (Célestine n'est pas dans la sélection) qui n'aura pas la vie facile face à Mouscron, loin d'être un oiseau pour le chat. Nul doute que le retour dans le coup de Steeven Willems, qui a repris les entraînements mais est encore trop juste, sera accueilli avec soulagement ; Felice Mazzù pourrait bien avoir besoin de lui en PO1.