Voici pourquoi Mazzu a de bonnes chances de terminer sa carrière de coach à Charleroi !
Photo: © photonews
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Felice Mazzu a prolongé son bail à Charleroi. Cela fait déjà cinq ans que le Belgo-Italien est l'entraîneur des Carolos. C'est long dans le monde du football. Surtout quand on réalise des résultats aussi probants que les siens ! Pourtant, il y a fort à parier qu'il terminera sa carrière au club.
Avec les résultats que Felice Mazzu obtient à Charleroi, il serait logique d'attirer les convoitises de clubs plus huppés. Pourtant, il vient de resigner un nouveau bail après cinq années de bons et loyaux services. Jusqu'où va-t-il continuer à Charleroi ? De nombreuses raisons laissent à penser qu'il fera une carrière comme celle d'Alex Ferguson à Manchester United ou de Guy Roux à Auxerre.
Sa maison
Tout d'abord, Felice Mazzu est chez lui à Charleroi. C'est un enfant du pays. Son papa est supporter des Zèbres au même titre que lui. Il est en terrain conquis au Pays Noir. Tout le monde l'adore, l'adule même. C'est compliqué de laisser tout ça. Même en cas de mauvais résultats à l'avenir, il est presque impossible d'imaginer que les supporters le laissent tomber. C'est un soutien de poids.
Ses dirigeants
Felice Mazzu est ambitieux mais Charleroi l'est aussi. Mehdi Bayat, le directeur général, a souvent répété qu'il voulait faire de Felice Mazzu son Alex Ferguson. Pour ce faire, il sait que le club doit progresser sportivement et financièrement. Pour le moment, il tient parole. Chaque année, le Sporting devient de plus en plus fort. Et c'est déjà la deuxième fois que Felice Mazzu reçoit un nouveau contrat revalorisé. Là aussi, c'est difficile de penser qu'un jour, le T1 carolo puisse être mis à la porte. La relation entre les deux hommes est idéale, presque idyllique. Et en cas de rupture de contrat, l'indemnité ne devrait pas être minime.
L'argent
50.000€ bruts par mois. C'est le nouveau salaire du T1 carolo. Ce n'est pas rien. Seuls les grands clubs belges ou des formations étrangères semblent capables de débourser plus pour un entraîneur. Mais avec quelle durée de contrat ?
La sécurité
Si il décidait un jour de partir à Bruges ou à Anderlecht, la pression serait toute autre. On l'a vu avec René Weiler. Même couronné champion la saison passée, il a toujours été contesté pour sa manière de jouer. A Bruges, cela a souvent été chaotique avant l'arrivée de Michel Preud'homme. D'ailleurs, Jacky Mathijssen avait en son temps quitté Charleroi pour Bruges. Il y a fait long feu. La sécurité de l'emploi, ça compte aussi. Et à Charleroi, elle est plus grande que dans les clubs du G5.
L'étranger
Il reste la possibilité de partir à l'étranger. Avec ses racines italiennes, il pourrait être attiré un jour par la Botte. Mais quel entraîneur belge a reçu du crédit en dehors de nos frontières ? Ils sont très peu à avoir reçu leur chance et à avoir réussi. Il y a eu Goethals, Gerets, Broos, Preud'homme et puis ?
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