? Les Diables n'ont plus joué contre le Mexique depuis 98, et c'est loin d'être un bon souvenir

Luc Nillis, Marc Wilmots, Enzo Scifo ou encore Filip De Wilde, lorsque l'on se rappelle des noms des Diables qui ont participé au dernier Belgique-Mexique, on peut dire que ça date. C'était il y a presque 20 ans, à Bordeaux, le 20 juin 1998. C'était le deuxième match de poules des Diables en Coupe du monde.

Une rencontre qui allait précipiter leur élimination. La première à ce stade de la compétition depuis... 1970. Après un bon partage arraché contre les Pays-Bas en ouverture, les Diables se présentent en favoris contre le Mexique de Jorge Campos. Mais le Mexique avait battu la Corée en ouverture. Pour conserver leur sort entre les mains, les Diables de Georges Leekens n'avaient pas le droit à l'erreur: il fallait gagner cette rencontre.

Le début de partie est assez équilibré. Les Diables héritent de plusieurs occasions, même si ce sont les Mexicains qui héritent des deux plus belles opportunités: à chaque fois, c'est la barre transversale de Filip De Wilde qui repousse les envois mexicains.

La chance est avec les Belges et ils en profitent: Wilmots ouvre le score, juste avant la pause. Un avantage doublé juste après le repos, par Marc Wimots encore lui. Ajouté à l'exclusion de Pardo, on pense que les DIables ne seront plus rejoints.

Mais c'est sans compter sur la volonté mexicaine, et l'erreur de Gert Verheyen qui accroche son opposant dans le rectangle. Le verdict est sans appel: carton rouge et penalty. Le Mexique réduit le score.

A 10 contre 10, les troupes de Georges Leekens accusent le coup. Et l'inévitable se produit: Blanco égalise et met la Belgique au tapis. Il ne se passera plus rien dans cette rencontre.

Les Belges sont passés à côté de la montre en or, ce jour-là à Bordeaux. Quelques jours plus tard, le partage contre la Corée du Sud anéantira les chances de qualification de la Belgique qui quitte le tournoi français sans avoir concédé la moindre défaite. Mais aussi sans la moindre victoire au compteur...

19 ans plus tard, les Diables retrouveront donc une nation qui ne leur a que trop rarement réussi: trois défaites, un partage et deux victoires. Mais cette fois, les hommes de Roberto Martinez seront favoris... et de loin.