Les "vieux démons" brugeois vont-ils resurgir, dimanche, au Parc Astrid?
Photo: © Photonews
Malgré une avance de 9 points sur le Sporting et un début de saison canon en championnat, le Club de Bruges n'apparaît pas forcément comme le favori du Topper qui arrive dimanche. La raison? Les Brugeois n'ont plus gagné à Anderlecht depuis... 2004! Une éternité.
11 victoires en 13 rencontres, 30 buts marqués pour seulement 12 encaissés, un titre de champion d'automne déjà entériné et une avance confortable de 8 et 9 points sur ses premiers poursuivants (respectivement Charleroi et Anderlecht), le Club de Bruges a entamé son championnat en mode rouleau compresseur, cette saison.
Moins autoritaires en déplacement
Mais pour autant, tous les signaux ne sont pas au vert pour les Blauw en Zwart avant de se déplacer à Anderlecht, dimanche. Tout d'abord parce que le Club n'est pas aussi fringuant hors de ses bases qu'il ne l'est chez lui, dans son Jan Breydel Stadion.
S'ils peuvent se reposer sur un bilan parfait de six victoires en six rencontres à la maison, c'est en déplacement que les Brugeois ont concédé leurs deux seules défaites de la saison: à Mouscron et à Genk. Les Brugeois marquent aussi moins en déplacement (14 buts) et encaissent plus: le Club a concédé 9 de ses12 buts en déplacement.
Près de 20 ans sans victoire au Parc Astrid en championnat
Des chiffres qui montrent bien que si ce Bruges-là est prenable, c'est surtout quand il ne joue pas dans son stade. Et l'historique de la rivalité entre les Mauves et les Blauw en Zwart ne plaide pas non plus en faveur du club de la Venise du Nord.
Pour trouver trace d'un succès brugeois au Stade Constant Vandenstock, il faut remonter au 22 décembre 2004. C'était en Supercoupe, Rune Lange et Sebastian Hermans avaient, à l'époque, permis au Club de s'imposer. En championnat, il faut encore remonter plus loin: le 9 septembre 1998.
Près de 20 ans plus tard, les Brugeois n'ont quasiment connu que des désillusions en terres bruxelloises: 16 défaites, 11 partages. C'est peut-être le bon moment pour y remédier. Mais pas sûr que les Bruxellois soient du même avis.
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