Frutos se confie sur son nouveau poste: "Le jour où je n'ai plus peur, je dois arrêter"

Nicolas Frutos a d'abord parlé de sa tactique lors de la traditionnelle conférence de presse. "Il est possible que nous changions de système. Parfois il faut aussi changer pendant un match. Avec l'absence de Kara, ce système convient bien. Car à gauche, on n'a pas beaucoup d'options" a-t-il commencé.

L'Argentin a ensuite évoqué sa communication. "Regardez, parfois je mens mais c'est qu'il y a une raison. Je ne fais pas d'effort pour être honnête. C'est comme ça que je suis dans la vie aussi. J'essaye toujours de rester positif même dans les situations difficiles."

Et il sait qu'il risque d'y avoir des tensions avec la presse... "Je sais déjà que je vais être fâché contre certains d'entre vous (les journalistes ndlr.) mais je vous le dirai droit dans les yeux. Je l'ai appris durant ma carrière de joueur. Je ne parlais plus. Tout le vestiaire, à un moment, ne parlait plus à la presse. Mais ça n'aide pas" poursuit-il.

Nicolas Frutos a apparemment beaucoup appris de son passé de joueur. "J'ai été directeur à Santa Fe. Mais je me suis rendu compte que ce n'était pas ma place. Mon père m'a dit après ma nomination en tant que T1: tu es calme, trop calme. En tant que responsable de la formation, j'étais trop actif, je ramenais tout à la maison."

Le nouveau T1 du Sporting est vraiment très impliqué et se préoccupe beaucoup du jeu. Avant un match, il est très nerveux. "Le jour où je n'ai plus peur, je dois arrêter. Ça signifie qu'il n'y a plus de motivation. Cette nervosité ne me gène pas, elle me motive."